Crédit bancaire : les ménages français au bord du gouffre

La France est en proie à la tourmente, depuis que la guerre et l’inflation ont frappé son sol. Les ménages français se retrouvent dans l’impasse, sans espoir ni avenir. Le crédit bancaire, qui leur permettait de réaliser leurs rêves, de se loger, de consommer, d’investir, leur est désormais inaccessible. Quelle est la réalité, les raisons et les répercussions de ce drame national ?

Des chiffres qui font froid dans le dos

La Banque de France nous livre des chiffres qui font froid dans le dos. Le crédit bancaire aux ménages a chuté en 2023, après avoir timidement repris en 2022. En septembre 2023, le crédit aux ménages ne progressait plus que de 1,2 % sur un an, contre 3,4 % un an auparavant. Le crédit immobilier ne croissait plus que de 1,5 % sur un an, contre 4,2 % en septembre 2022. Le crédit à la consommation reculait de 0,2 % sur un an, contre une hausse de 1,4 % en septembre 2022.

La demande de crédit des ménages est également en berne, comme le révèle l’enquête trimestrielle de la Banque de France auprès des banques. Au troisième trimestre 2023, les banques ont constaté une baisse de la demande de crédit immobilier et de crédit à la consommation, ainsi qu’un durcissement des conditions d’octroi de ces crédits. Les banques prévoient que cette tendance se poursuive au quatrième trimestre 2023.

Des causes qui se cumulent

Plusieurs causes se cumulent pour expliquer la chute du crédit bancaire aux ménages en 2023. La première est la dégradation de la situation financière des ménages, liée à la hausse des prix et à la stagnation des revenus. L’inflation moyenne en France en 2023 devrait être de 5,28 %. La Banque de France estime que l’inflation devrait continuer de baisser pour s’établir à 4,5 % sur un an au quatrième trimestre de l’année 2023, et revenir autour de 2 % en 2025. L’inflation a atteint un sommet de 7,3 % en février 2023, mais a été ramenée à 5,1 % en glissement annuel en juillet.

L’inflation a notamment touché les prix de l’énergie, qui ont grimpé de 5,2 % sur un an en août 2023, et les prix de l’alimentation, qui ont bondi de 7,8 % sur un an en août 2023. Ces deux postes représentent respectivement 20 % et 33 % de l’inflation globale. L’inflation a également touché les services, qui ont augmenté de 3,2 % sur un an en août 2023, et les produits manufacturés, qui ont augmenté de 2,2 % sur un an en août 2023.

La hausse des prix a rogné le pouvoir d’achat des ménages, qui ont dû faire face à des dépenses contraintes plus importantes. Par ailleurs, les revenus des ménages n’ont pas suivi le rythme de l’inflation, en raison du ralentissement de la croissance économique et de la montée du chômage. Selon l’Insee, le produit intérieur brut (PIB) de la France devrait croître de 1,3 % en 2023, après une chute de 8,2 % en 2020 et une reprise de 5,8 % en 2021. Le taux de chômage devrait atteindre 9,5 % à la fin de l’année 2023, contre 8,1 % à la fin de l’année 2021.

La deuxième cause est la guerre en Ukraine, qui a éclaté en février 2022. Ce conflit a provoqué une crise diplomatique et sécuritaire majeure en Europe, ainsi qu’une déstabilisation des marchés financiers et énergétiques. La France, qui soutient l’Ukraine face àla Russie, a participé aux sanctions économiques et politiques contre la Russie ce qui a provoqué un retour de manivelle violent sur les prix de l’énergie et la dégradation de l’euro. Cette a eu un impact négatif sur la confiance des ménages et des entreprises, ainsi que sur les perspectives de croissance et d’emploi. Elle a également entraîné une hausse des coûts de financement des banques, qui se sont répercutés sur les taux d’intérêt des crédits.

La tiers-mondisation frappe à la porte

La communication publique et la publicité gouvernementale sont un bon reflet d’une société. Dans un pays riche, les publicités et les communications gouvernementales accentuent sur la consommation, la dépense et la demande de dette, car des gens qui sont prêts à s’endetter ont confiance en l’avenir.

Mais à la place, le gouvernement de bras cassés propose un programme en règle pour que les gens s’habituent à vivre comme le tiers-monde. Promouvoir la réparation des objets, soit-disant pour combattre l’obsolescence programmée, promouvoir les solutions écologiques pour éviter d’utiliser la voiture, se chauffer, bien manger ou voyager.

L’argument écologique est devenu un énorme cache-sexe pour effacer la misère et considérer les attributs de la richesse comme étant polluants et toxiques alors que cela signifie que la majorité des français sont trop pauvres pour accéder à ces attributs. Et le pire est à venir, car toute l’année 2023, la France a roulé sur les vapeurs d’essence. La récession n’a pas encore frappé de plein fouet, pourtant le chomage est déjà en hausse.

En général, les modèles économiques nous apprennent que le chomage montre 6 mois après le début de la récession, alors qu’aujourd’hui, elle n’est pas encore là, officiellement, que les licenciements se multiplient et le chomage est en hausse vertigineuse. L’année 2024, qui pourrait être celle de la victoire décisive de la Russie contre l’OTAN, pourrait aggraver la gueule. Ce qui est terrible est qu’une partie importante de la population française croit encore dans les bobards des médias de masse occidentaux. Plus ils fantasment sur le fait que tout va bien et plus la réalité sera encore plus dure à supporter.

A terme, on aura des fuites massives des biens et des personnes parce que tout le monde voudra se barrer d’un pays en ruines, ce qui aggravera la crise économique sans oublier que ce vide sera comblé de force par l’immigration massive provenant de l’Afrique et du Maghreb ce qui augmentera encore la dislocation de la société française.

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