France : Comment le système se défend


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  • Politiques, célébrités et médias mettent tout en œuvre pour empêcher une victoire du RN.


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    Même si l’article désigne le RN comme un parti anti-système et “proche des français”, le RN a toutes les valeurs de la macronie déguisées par un droitardisme bête et méchant. Le RN veut rester dans l’UE, donc impossible de toucher aux politiques migratoires, il veut rester dans l’euro, donc impossible d’avoir la moindre souveraineté monétaire ou économique et il veut rester dans l’OTAN, donc dans une guerre permanente contre la Russie et la Chine. Et il faut pondérer cette “victoire écrasante” du RN aux européennes avec ses 30 %, car c’est 30 % des inscrits et avec une abstention de 50 %, le RN n’a obtenu que 15 % des électeurs. Voilà ce qui arrive quand tous les partis politiques dominants et leurs élites faisandées n’ont plus aucune légitimité. Et donc, malgré une dédiabolisation forcenée pendant 20 ans, le RN ne convainc que 15 % des électeurs avec quand même une extrême-droite française qui est incarnée par une chatte qui caresse des chats…

    Considérer le RN comme une alternative aujourd’hui est une stupidité de la pire espèce, car c’est Macron lui-même qui a fait monter Barde de Nutella dans les sondages. Quelques jours avant les élections européennes, Macron, dans une interview, avait déclaré que son principal ennemi était le RN. Ces élections européennes ont été surtout un vote anti-macron d’où la bérézina des partis frexiteurs comme l’UPR ou les Patriotes. Les gens n’ont pas voté pour l’Europe, ils ont voté contre Macron, mais pour un parti désigné par ce même Macron. Même si la ficelle était grosse, un électeur sur trois est vraiment trop con pour s’être fait avoir.

    De toutes façons, le Nouveau Front Populaire n’est pas mieux, car avec une merde pro-sioniste comme Glucksmann qui en fait partie, il veut la guerre contre la Russie, glorifie ouvertement le génocide à Gaza et veut se battre contre la Chine.

    Parmi les raisons possibles de Macron d’avoir créé ce foutoir :

    • Avoir un gouvernement ingouvernable, que ce soit le RN ou la gauche qui arrive au pouvoir, ils n’auront jamais la majorité absolue et le gouvernement sera bloqué. Macron peut se désigner comme le sauveur en disant qu’il a respecté la république, dans une espèce d’ersatz gaulliste, mais que c’est impossible de gouverner de cette façon pendant 3 ans et donc, il préfère démissionner en lançant des élections présidentielles anticipées. Cela remet son compteur de mandat à zéro et donc, il peut se représenter et on peut compter sur la machine médiatique, économique et judiciaire pour le faire réélire sur un fauteuil et vous boufferez du Macron pendant 10 ans de plus.
    • Certains évoquent l’utilisation de l’article 16 de la Constitution qui donne les pleins pouvoirs au Président de la république en cas de graves menaces sur les institutions ou sur l’intégrité territoriale. Même si ce n’est pas exclu, il faudrait arriver à une guerre civile chaude et ouverte en France pour justifier l’utilisation de cet article. De plus, même si le président a les pouvoirs executifs et législatifs, c’est pendant 30 à 60 jours renouvelables et ça doit être validé par le Conseil constitutionnel en sachant que ce dernier est une pute attitrée de Macron depuis plusieurs années.

    Des deux possibilités, la première est plus intéressante et beaucoup moins risquée. Connaissant Macron, il peut déclencher les élections présidentielles en plein mois de juillet ou d’aout 2024, favorisant un fort taux d’abstention et garantissant sa réélection par les macronistes les plus forcenés. De plus, on a des scénarios similaires de remise à zéro dans d’autres pays comme l’Angleterre avec des élections générales, également en juillet 2024. Il est clair que les mondialistes ont prévu quelque chose de particulièrement hideux et sanglant pour cet été 2024 pour se maintenir au pouvoir.


    Par Hélène De LAUZUN sur European Conservative

    La dissolution de l’Assemblée nationale annoncée par Emmanuel Macron dimanche 9 juin à l’issue des élections européennes a radicalement remodelé le paysage politique français. Les élections législatives prévues les 30 juin et 7 juillet pourraient aboutir à une majorité, relative ou absolue, des sièges pour le parti de droite Rassemblement national (RN). Terrifié par cette perspective, le système politique et médiatique se défend de toutes ses forces.

    Depuis l’annonce par le président de la République française de la dissolution de l’Assemblée nationale, suite à la victoire significative du Rassemblement National aux élections européennes, arrivé en tête avec un peu plus de 31% des suffrages, un vent de panique s’est installé et balaye la France. Et si la perspective souvent redoutée de l’arrivée au pouvoir de la formation que les élites progressistes persistent à qualifier d’”extrême droite” devenait une réalité ?

    Ce n’est pas la première fois que le RN enregistre des scores élevés aux urnes, et que les sondages prédisent un pourcentage dans les dizaines. Mais cette fois, plusieurs signes indiquent que le fameux “cordon sanitaire” établi à l’époque de François Mitterrand entre la droite nationale et le reste de l’échiquier politique est en train de se briser.

    Emmanuel Macron porte une responsabilité non négligeable dans cet état de fait, lui qui a méthodiquement travaillé pendant des années à pulvériser les partis traditionnels composant la droite et la gauche françaises, au profit d’un progressisme centriste aux contours flous et à l’idéologie protéiforme.

    Face à l’échec de sa politique, les Français reviennent à leurs anciennes habitudes et rétablissent le clivage entre droite et gauche qui caractérise la vie politique française depuis plus de deux siècles. Il est relancé avec une vigueur renouvelée, opposant cette fois une extrême gauche qui a ajouté toutes les revendications éveillées et migratoires possibles à une base socialiste classique, à une droite nationale qui prend le relais des formations gouvernementales de centre-droit en déclin.

    Aujourd’hui, le RN n’est plus considéré comme un parti paria et obtient des résultats spectaculaires, y compris auprès de couches de la population qui lui étaient auparavant plutôt hostiles : les femmes, les jeunes, les cadres et les retraités. Il est également sorti de son isolement avec l’alliance qu’il s’apprête à nouer avec une partie du parti de centre-droit Les Républicains (LR), dirigé par son président Éric Ciotti, qui a compris qu’une alliance avec le RN était sa seule chance de survie s’il ne veut pas mourir en se laissant absorber par le centrisme macroniste.

    Les déclarations de Marion Maréchal, tête de liste du parti Reconquête pour les élections européennes, prête à œuvrer avec le RN pour assurer le triomphe des listes “d’union nationale” contre la gauche, renforcent cette dynamique.

    Dans ces conditions, le système n’a pas l’intention de céder. Depuis une semaine, journalistes et politiques tirent la sonnette d’alarme sur le “danger fasciste” qui menace la République française.

    Le réflexe défensif s’est d’abord manifesté au sein du parti de centre-droit Les Républicains, dont les apparatchiks se sont indignés lorsque le président du parti, Éric Ciotti, a tendu la main au RN pour présenter des candidats communs. Une bataille juridique s’ensuit. Ciotti peut compter sur son statut de président élu, confirmé par la justice dans le cadre d’une procédure d’urgence, et sur ses membres, dont la majorité est favorable à l’unification de la droite.

    En attendant, tous les moyens sont bons pour le faire trébucher, même les plus grotesques : des poursuites judiciaires locales ont été lancées contre Ciotti, l’accusant d’avoir abusé des cartes de stationnement gratuites à Nice lors de la campagne législative 2022. Au centre-droit, la cacophonie règne. Les candidats courent partout, mais il n’est pas toujours clair qui est fidèle à quoi, qui est allié avec qui et qui représente quoi, sur fond de guerre de logos et d’étiquettes.

    Il y a ensuite la résistance des partis de gauche, qui se sont organisés en un temps record en une alliance électorale baptisée “Nouveau Front populaire”, espérant, sous ce nom, faire revivre le passé mythique de l’alliance antifasciste qui a porté le parti socialiste de Léon Blum au pouvoir en 1936. Le Nouveau Front populaire de 2024 est un conglomérat hétéroclite de groupuscules d’extrême gauche et de partis historiques établis, qui n’ont rien d’autre en commun qu’une volonté farouche d’éviter l’arrivée de la “bête immonde” au pouvoir à tous les coûts, et qui sont prêts à faire tous les aménagements pour y parvenir.

    Parmi les candidats de cette gauche fiévreuse, il y a de tout, des personnes classées dangereuses aux binationaux maîtrisant l’art de cracher sur la France, des anciens détenus aux antisémites notoires. Cela n’a pas d’importance, car ils se battent du côté du bien. Leurs visages restent cependant peu attrayants.

    Ce Nouveau Front Populaire est l’instigateur des manifestations qui ont éclaté dans les villes de France le week-end des 15 et 16 juin, prétendument “contre le RN”, mais qui ont été entachées de violences, de destructions et d’expressions pro-palestiniennes. ou des discours pro-algériens. Au total, ils ont constitué un répulsif assez efficace pour de nombreux Français qui n’ont aucune envie de voir un tel gang arriver au pouvoir.

    Le problème est que certains membres du parti Renaissance de Macron entretiennent un rapport de culpabilité avec le Nouveau Front populaire, au motif que l’ennemi à abattre reste “l’extrême droite”. Par exemple, Clément Beaune, ancien ministre des Transports, a expliqué. aux médias qu’entre un bulletin pour le RN ou un bulletin pour La France Insoumise, le parti de gauche qui est la cheville ouvrière du front “antifasciste”, il préférerait toujours La France Insoumise.

    D’autres corps jouent le même rôle.

    Les différentes loges maçonniques se sont réunies dans un communiqué commun pour dire “non” à “l’idéologie de haine de l’extrême droite”. Utilisant leur rhétorique grandiloquente habituelle, les loges, réunies au siège de l’une de leurs plus grandes, le Grand Orient de France, ont rappelé que “les francs-maçons, qui ont toujours résisté à l’hydre haineuse de l’extrême droite et qui sont fidèles aux idéaux de liberté, d’égalité, de fraternité et de laïcité, se lèvent, déterminés à jouer leur rôle dans la reconstruction de l’espoir républicain pour tous. Leur appel sera-t-il entendu ? Rien n’est moins sûr.

    A leur tour, artistes, comédiens et footballeurs sont venus expliquer qu’il faut se mobiliser contre la “peste brune”. Marion Cotillard, la célèbre actrice qui incarnait la chanteuse Edith Piaf, confortablement installée dans sa luxueuse villa de Los Angeles, a déclaré sur son compte Instagram qu’elle était “chie sur le Front National”, un slogan qui remonte aux élections de 2002, lorsque Jean-Marie Le Pen est arrivé deuxième à l’élection présidentielle.

    Le jeune talent du football français Kylian Mbappé a fait encore mieux en expliquant qu’à l’avenir il refuserait de jouer sous les couleurs d’un pays qui ne représente pas ses valeurs. Il n’a pas hésité à travailler plusieurs années au Paris Saint-Germain, club appartenant à l’Émirat du Qatar, notoirement homophobe et pratiquant la préférence nationale sur son sol. Et que dire du footballeur Marcus Thuram, qui crache lui aussi sa haine contre le RN, le tout grassement payé par le club de l’Inter Milan, en Italie, où règne Giorgia Meloni ?

    Ces discours de censeurs bien-pensants n’ont plus le même poids qu’autrefois. Les jeunes qui se vantaient de “chier sur le Front National” votent désormais massivement pour le parti de Marine Le Pen et de Jordan Bardella, et le YouTubeur Squeezie, très populaire auprès des jeunes en France, a perdu plus de 100 000 abonnés en l’espace de quelques jours pour avoir pris position contre le RN. Il semblerait que certaines voix ne pèsent plus.

    Plus subtiles et plus indirectes, et peut-être plus efficaces auprès du public, sont les communications des journaux et des grandes entreprises visant à discréditer par avance la France que Marine Le Pen et ses partisans prépareraient au lendemain du 7 juillet. Le Figaro titre : “Les grandes entreprises mettent en garde contre un “risque majeur” de “blocage durable” de l’économie”, comme si l’économie française, avec ses 3 000 milliards d’euros de dettes, se portait bien et dirigeait l’économie.

    Le magazine Les Échos a, quant à lui, publié une étude universitaire allemande révélant que les “populismes” (dont bien sûr l’Allemagne nazie d’Adolf Hitler) avaient toujours fait des choix désastreux pour l’économie. Ces avertissements orchestrés signifient qu’une France qui donnerait la victoire au RN serait la cible des institutions financières et mondiales, comme le souligne l’économiste libéral-conservateur Charles Gave, très inquiet des obstacles qui pourraient attendre la droite nationale si elle réussit à son pari électoral.

    La grande offensive de déstabilisation de l’opinion publique portera-t-elle ses fruits ? Pour l’instant, il est encore trop tôt pour se prononcer, d’autant que d’autres signaux se font jour entre les lignes. Des témoignages de hauts fonctionnaires, qui assurent qu’en cas de victoire du RN, ils assureront la continuité des services gouvernementaux sans difficulté et en toute confiance.

    Des déclarations inattendues de personnalités, préoccupées par le danger de l’extrême gauche, qui voient la valeur d’un bulletin de vote RN, comme Serge Klarsfeld, le célèbre chasseur de nazis, qui affirme désormais n’avoir aucun scrupule à voter pour le parti fondé par Jean-Marie Le Pen face au danger antisémite de l’extrême gauche.

    A un peu moins de deux semaines du scrutin, le Rassemblement National reste largement en tête en termes de pourcentage d’intentions de vote. Mais la logique locale à l’œuvre dans les élections législatives fait qu’ils ne peuvent pas encore revendiquer la victoire, d’autant qu’il y a deux tours de scrutin. On peut faire confiance au “système”, déjà en alerte, pour mettre toute son énergie dans la bataille entre le premier et le second tour, et peut-être empêcher la cristallisation du vote de droite.

     

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    Houssen Moshinaly

    Rédacteur en chef d'Actualité Houssenia Writing. Rédacteur web depuis 2009. Blogueur et essayiste, j'ai écrit 9 livres sur différents sujets comme la corruption en science, les singularités technologiques ou encore des fictions. Je propose aujourd'hui des analyses politiques et géopolitiques sur le nouveau monde qui arrive. J'ai une formation de rédaction web et une longue carrière de prolétaire. Pour me contacter personnellement : Whatsapp : +261341854716 Telegram : http://telegram.me/HoussenMoshine Mon compte Facebook Mon compte Twitter

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