Surprise ! Le Maroc veut rejoindre les BRICS


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  • Longtemps considéré comme un allié incontournable de l’Occident dans le Maghreb, le Maroc a affiché son intention de rejoindre les BRICS. Principalement pour ne pas que l’Algérie le distance sur le plan géopolitique et mettre une petite pièce dans ce train du nouveau monde qui ne cesse d’attirer de nouveaux candidats.


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    Longtemps considéré comme un allié incontournable de l'Occident dans le Maghreb, le Maroc a affiché son intention de rejoindre les BRICS. Principalement pour ne pas que l'Algérie le distance sur le plan géopolitique et mettre une petite pièce dans ce train du nouveau monde qui ne cesse d'attirer de nouveaux candidats.

    Bientôt, la question sera : Qui ne veut pas rejoindre les BRICS ? Tellement les candidats se bousculent au portillon. L’Algérie, l’Iran, l’Arabie Saoudite, l’Argentine, le Venezuela. Et désormais, le Maroc annonce aussi sa candidature ce qui a surpris un peu tout le monde. Allié historique de la France et des Etats-Unis, le Maroc a des liens étroits avec l’Occident. Mais ce dernier est davantage proche de sa tombe civilisationnelle et il faut trouver de nouveaux débouchés économiques.

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    Son meilleur voisin et ennemi, l’Algérie veut rejoindre les BRICS depuis plusieurs années et si cela se concrétise, cela lui donnera une influence largement supérieure au Maghreb et au Moyen-Orient. L’Egypte, l’Arabie Saoudite, la Tunisie sont davantage proche des BRICS et le Maroc se retrouve un peu comme le vilain petit canard.

    Par ailleurs, le poids économique des BRICS est désormais plus important que le G7 et cela représente des nouveaux marchés à conquérir, notamment ceux qui ne sont pas saturés par la présence occidentale. On peut citer l’Arabie Saoudite, l’Afrique du Sud et surtout l’Iran qui a encore beaucoup de potentiel économique.

    En revanche, le Maroc reste proche de l’Occident sur le plan militaire. Il est en pourparlers avec Israel pour que ce dernier l’aide à se procurer des F-35 pour moderniser son armée qui n’a pas évolué depuis des décennies. Puisque son voisin algérien continue de se moderniser depuis des années avec l’aide de la Russie. Le pari algérien a été de miser sur la modernisation militaire plutôt que la diversification industrielle. Après tout, avant de faire un beau jardin, il vaut mieux avoir des clotures très solides.

    Cependant, l’économie du Maroc est beaucoup plus diversifiée et sophistiquée en ayant des billes dans l’industrie automobile et même aéronautique. C’est autant de secteurs intéressants pour des pays comme la Russie ou la Chine. Evidemment, la validation d’une candidat aux BRICS est une procédure très longue. Il faut s’assurer que les pays candidats ont des choses intéressantes pour les membres existants. Les BRICS ne veulent pas devenir comme l’Union Européenne qui accueille les pires pique-assiettes de l’Europe afin de détruire le marché du travail et d’imposer un totalitarisme marchand.

    Les pays gorgés d’hydrocarbures et de produits agricoles auront toujours une place chez les BRICS, car cela leur donnera le monopole du gaz et du pétrole au niveau mondial dont le roi serait au Kremlin. Une industrie à rendement croissant serait aussi un autre moyen de renforcer le monopole économique. En revanche, les pays avec une main d’oeuvre peu qualifiée et peu industrialisés n’auraient aucun intérêt. Ce sommet des BRICS est d’autant plus crucial, car il affichera la couleur de la patte qu’il faudra montrer pour pouvoir entrer dans le club.

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    Houssen Moshinaly

    Rédacteur en chef d'Actualité Houssenia Writing. Rédacteur web depuis 2009.

    Blogueur et essayiste, j'ai écrit 9 livres sur différents sujets comme la corruption en science, les singularités technologiques ou encore des fictions. Je propose aujourd'hui des analyses politiques et géopolitiques sur le nouveau monde qui arrive. J'ai une formation de rédaction web et une longue carrière de prolétaire.

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