L’utilisation des cryptomonnaies en Russie dans le commerce international


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  • Les cryptomonnaies sont une des armes de la Russie pour contourner les sanctions. Mais ce sera limité au commerce international.


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    Les cryptomonnaies sont une des armes de la Russie pour contourner les sanctions. Mais ce sera limité au commerce international.

    Depuis les sanctions, notamment la déconnexion du système SWIFT, la Russie veut utiliser les cryptomonnaies dans le commerce international. Il y a une tension entre le législateur et la Banque Centrale russe. Celle-ci est très réticente tandis que le ministre des Finances y est favorable. Et s’il y a un feu vert, les cryptomonnaies seront uniquement utilisé dans le commerce international, car la Banque Centrale n’acceptera jamais qu’une monnaie virtuelle puisse concurrencer son rouble sur son territoire.

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    Les banques, pour acheter des hydrocarbures et des céréales, n’ont pas été affecté par la déconnexion du SWIFT, mais les PME, qui représentent une grande partie du PIB russe, sont dans la mouise, notamment celles qui livrent à l’étranger. Elles ne sont pas suffisamment importantes pour obtenir des “exceptions”. La Russie s’inspire beaucoup de l’Iran qui a annoncé, il y a quelques semaines, qu’elle avait conclu une transaction internationale de plusieurs millions de dollars en cryptomonnaie, même si elle n’a pas précisé laquelle.

    Les Russes envisagent l’Ethereum qui est plus souple que le Bitcoin, permettant de créer des contrats intelligents et de mieux exploiter la Blockhain. L’Iran semble être une pièce essentielle pour la Russie afin de contourner les sanctions. Dès février et mars 2022, les guides touristiques iraniens avaient déclaré qu’ils étaient bookés pour des semaines avec l’afflux de nombreux hommes d’affaire russes. Non qu’ils soient là pour visiter Persepolis ou admirer les belles iraniennes, mais apprendre auprès des milieux d’affaire iraniens comment ils avaient contournés les sanctions. Tous les produits sanctionnés sont étrangement disponibles en Iran.

    Des sanctions ou des embargos sont toujours l’occasion de faire de la contrebande. Et la Turquie est la principale passerelle et bénéficiaire de cette contrebande. Les produits arrivent en Turquie, les turcs prennent leur marge et renvoient le tout en Iran. Et elle va faire la même chose avec la Russie et ses “importations parallèles” qui est juste un terme marketing pour de la contrebande.

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    Houssen Moshinaly

    Rédacteur en chef d'Actualité Houssenia Writing. Rédacteur web depuis 2009.

    Blogueur et essayiste, j'ai écrit 9 livres sur différents sujets comme la corruption en science, les singularités technologiques ou encore des fictions. Je propose aujourd'hui des analyses politiques et géopolitiques sur le nouveau monde qui arrive. J'ai une formation de rédaction web et une longue carrière de prolétaire.

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