Extraits du discours de Vladimir Poutine pendant le forum du club Valdai


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    Ce qu’on appelle l’Occident – conventionnellement, bien sûr, il n’y a pas d’unité là-dedans – il est clair que c’est un conglomérat très complexe, néanmoins disons que cet Occident a fait un certain nombre de pas vers l’aggravation ces dernières années et surtout ces derniers mois. En fait, ils jouent toujours pour aggraver la situation, il n’y a rien de nouveau ici non plus.

    Le pouvoir sur le monde est précisément ce sur quoi l’Occident sus-mentionné a parié. Mais ce jeu est assurément un jeu dangereux, sanglant et, je dirais, sale. Il nie la souveraineté des pays et des peuples, leur identité et leur singularité, et n’accorde aucune valeur aux intérêts des autres États. Du moins si cela n’est pas explicitement déclaré comme un déni, c’est néanmoins ce qui est fait dans la pratique. Personne, à l’exception de ceux qui formulent les règles que j’ai mentionnées, n’a le droit de développer sa propre identité : tous les autres doivent être « passés au peigne fin » en fonction de ces mêmes règles.

    Mais dans le monde d’aujourd’hui, rester assis n’est pas une option. Ceux qui sèment le vent récolteront, comme on dit, la tempête. La crise est vraiment devenue mondiale, elle touche tout le monde. Il ne faut pas se faire d’illusions.

    Les événements actuels ont éclipsé les questions environnementales – curieusement, c’est par là que je voudrais commencer. Les questions relatives au changement climatique ne sont plus en tête des priorités. Mais ces défis fondamentaux n’ont pas disparu, ils ne vont nulle part, ils ne font que croître.

    L’une des conséquences les plus dangereuses du dérèglement écologique est la réduction de la biodiversité dans la nature. Et j’en viens maintenant au sujet principal pour lequel nous sommes tous réunis : l’autre diversité – culturelle, sociale, politique, civilisationnelle – est-elle moins importante ?

    Dans le même temps, la réduction, l’effacement de toutes les différences est devenu presque l’essence de l’Occident moderne. Qu’est-ce qui se cache derrière cette réduction ? C’est d’abord la disparition du potentiel créatif de l’Occident lui-même et la volonté de freiner, de bloquer le libre développement des autres civilisations.

    Ce n’est pas un hasard si l’Occident prétend que sa culture et sa vision du monde doivent être universelles. S’ils ne le disent pas directement – bien qu’ils le disent souvent aussi directement – mais s’ils ne le disent pas directement, ils se comportent et insistent sur le fait que, par le jeu de la vie, leurs politiciens insistent sur le fait que ces mêmes valeurs doivent être acceptées inconditionnellement par tous les autres participants aux interactions internationales.

    Voici une citation du célèbre discours d’Alexandre Soljenitsyne à Harvard. En 1978, il notait que l’Occident était caractérisé par un “aveuglement persistant de supériorité” – qui perdure encore aujourd’hui – qui “soutient l’idée que toutes les vastes régions de notre planète devraient se développer et être dominées par les systèmes occidentaux actuels…”. 1978. Rien n’a changé.

    Au cours du dernier demi-siècle, cet aveuglement dont parlait Soljenitsyne – de nature ouvertement raciste et néocoloniale – est devenu tout simplement hideux, surtout depuis que le monde dit unipolaire a vu le jour.

    Même au plus fort de la guerre froide, au plus fort de la confrontation des systèmes, des idéologies et des rivalités militaires, il n’est venu à l’idée de personne de nier l’existence même de la culture, de l’art et de la science de ses adversaires. Cela n’a effleuré personne ! Oui, certaines restrictions ont été imposées aux relations éducatives, scientifiques, culturelles et, malheureusement, également aux relations sportives. Néanmoins, les dirigeants soviétiques et américains de l’époque ont compris que la sphère humanitaire devait être traitée avec délicatesse, en étudiant et en respectant l’adversaire et en lui empruntant parfois quelque chose afin de préserver, au moins pour l’avenir, une base de relations raisonnables et fructueuses.

    Et que se passe-t-il maintenant ? Les nazis en étaient venus à brûler des livres en leur temps, et maintenant, les « libéraux et progressistes » occidentaux en sont arrivés à interdire Dostoïevski et Tchaïkovski. La soi-disant culture de l’effacement, mais qui est en fait – nous en avons déjà parlé à plusieurs reprises – une véritable suppression de la culture, prive de toute vie et de toute créativité et ne permet pas à la libre pensée de se développer dans aucun domaine : ni en économie, ni en politique, ni en culture.

    Ils ont maintenant atteint le point d’absurdité où tout point de vue alternatif est déclaré comme de la propagande subversive et une menace pour la démocratie.

    Tout ce qui sort de Russie est un « complot du Kremlin ». Mais regardez-vous ! Sommes-nous vraiment si tout-puissants ? Toute critique de nos adversaires – toute ! – est perçu comme un « complot du Kremlin », « la main du Kremlin ». C’est absurde. Qu’est-ce qui vous est arrivé ? Utilisez votre cerveau, exprimez quelque chose de plus intéressant, présentez votre point de vue d’une manière plus conceptuelle. Vous ne pouvez pas tout mettre sur le compte des intrigues du Kremlin.

    Tout ceci a été prophétiquement prédit par Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski au XIXe siècle. L’un des personnages de son roman Les Possédés, le nihiliste Chigaliov, a décrit l’avenir radieux qu’il imaginait : « Je quitte une liberté sans limites pour aboutir à un despotisme sans limites », ce qui, soit dit en passant, est ce à quoi nos adversaires occidentaux ont fini par adhérer. L’autre personnage du roman, Piotr Verkhovenski, lui fait écho en déclarant que la trahison, la délation et l’espionnage sont nécessaires partout, que la société n’a pas besoin de talents et de capacités supérieures : « Cicéron a la langue coupée, Copernic a les yeux crevés, Shakespeare est lapidé à mort ». Voilà où en sont nos adversaires occidentaux. Qu’est-ce que c’est, sinon une culture occidentale moderne de l’effacement ?

    La vanité de tels personnages est hors norme, comme on dit, mais dans quelques années, personne ne se souviendra de leur nom. Et Dostoïevski survivra, tout comme Tchaïkovski et Pouchkine, n’en déplaise à certains.

    La tâche était claire : renforcer la domination inconditionnelle de l’Occident dans l’économie et la politique mondiales et, pour ce faire, mettre à son service les ressources naturelles et financières, les capacités intellectuelles, humaines et économiques de la planète entière, à la sauce de la soi-disant nouvelle interdépendance mondiale.

    Mais dès que non pas les pays occidentaux mais d’autres États ont commencé à bénéficier de la mondialisation, et nous parlons bien sûr en premier lieu des grands États asiatiques, l’Occident a immédiatement modifié ou annulé de nombreuses règles. Et les principes dits sacrés du libre-échange, de l’ouverture économique, de l’égalité de concurrence, voire du droit de propriété, ont été soudainement et complètement oubliés. Dès que quelque chose devenait rentable pour eux, ils changeaient les règles à la volée, au fur et à mesure de la partie.

    Pendant des années, les idéologues et les politiciens occidentaux ont répété au monde entier qu’il n’y avait pas d’alternative à la démocratie. Il est vrai qu’ils parlaient du modèle occidental, dit libéral, de démocratie. Ils ont rejeté toutes les autres variantes et formes de démocratie avec mépris et – je tiens à le noter – du bout des lèvres, avec arrogance. Cette façon de faire s’est structurée depuis longtemps, depuis l’époque coloniale : le reste du monde est considéré comme des personnes de seconde catégorie et seuls eux-mêmes sont exceptionnels. Il en a été ainsi pendant des siècles et cela continue encore aujourd’hui.

    Et quelle est la position de l’Occident “civilisé” – entre guillemets – ? Si vous êtes démocrates, vous devriez apparemment accueillir favorablement ce désir naturel de liberté pour des milliards de personnes – mais non ! L’Occident appelle cela la mise à mal de l’ordre libéral, fondé sur des règles, lance des guerres économiques et commerciales, des sanctions, des boycotts, des révolutions de couleur, prépare et mène toutes sortes de coups d’État.

    De manière générale, ils sont juste fous, ils n’ont honte de rien. Ils ont tué Soleimani, un général iranien. Vous pouvez traiter Soleimani comme vous voulez, mais c’était un représentant officiel d’un autre pays ! Ils l’ont tué sur le territoire d’un pays tiers et ont dit : oui, nous l’avons fait. De quoi s’agit-il ? Où vivons-nous ?

    Tout est supprimé jusqu’à la racine, et des sanctions sont imposées à leurs propres alliés – sans honte ! Et ces derniers acceptent tout, la tête baissée.

    Tout ceci est sans exagération non pas même une crise systémique mais une crise doctrinale du modèle néo-libéral d’ordre mondial à l’américaine. Ils n’ont aucune idée de création et de développement positif, ils n’ont tout simplement rien à offrir au monde, si ce n’est la préservation de leur domination.

    La menace directe pour le monopole politique, économique et idéologique de l’Occident est que des modèles sociaux alternatifs peuvent émerger dans le monde – plus efficaces, je tiens à le souligner, plus efficaces dans le monde d’aujourd’hui, plus brillants, plus attrayants que ce que nous avons.

    Qu’est-ce que je veux souligner ici ? Les valeurs traditionnelles ne sont pas un ensemble fixe de postulats auxquels tout le monde devrait adhérer. Bien sûr que non. Elles se distinguent des valeurs dites néolibérales en ce qu’elles sont uniques dans chaque cas, car elles sont issues de la tradition d’une société particulière, de sa culture et de son expérience historique. Par conséquent, les valeurs traditionnelles ne peuvent être imposées à quiconque – elles doivent simplement être respectées, en chérissant ce que chaque nation a choisi depuis des siècles.

    En fait, c’est aussi dans l’intérêt de ce que l’on appelle l’Occident. Perdant sa suprématie, il devient rapidement une minorité sur la scène mondiale.

    Si les élites occidentales croient qu’elles pourront introduire dans l’esprit de leurs peuples, de leurs sociétés, de nouvelles tendances étranges, à mon avis, comme des dizaines de genres et des défilés de la gay pride, alors qu’il en soit ainsi. Laissez-les faire ce qu’ils veulent ! Mais ce qu’ils n’ont pas le droit de faire, c’est d’exiger que les autres suivent la même direction.

    L’aspiration arrogante au leadership mondial, ou en fait au diktat, ou au maintien du leadership par le diktat, entraîne en fait un déclin de l’autorité internationale des dirigeants du monde occidental, y compris les États-Unis, et un manque croissant de confiance dans leur capacité à négocier en général. Un jour ils disent une chose et le lendemain une autre ; ils signent des documents et le lendemain ils refusent de les signer ; ils font ce qu’ils veulent. Il n’y a aucune stabilité dans quoi que ce soit. On ne sait absolument pas comment les documents sont signés, ce qui a été dit, ce que l’on peut espérer.

    Je suis convaincu que les peuples du monde ne fermeront pas les yeux sur une politique de coercition qui s’est discréditée, et chaque fois que l’Occident tentera de maintenir son hégémonie, il devra payer un prix de plus en plus élevé. Si j’étais ces élites occidentales, je me pencherais sérieusement sur une telle perspective, tout comme certains politologues et politiciens aux États-Unis eux-mêmes l’envisagent, comme je l’ai déjà dit.

    Dans le climat actuel de conflit violent, je vais dire certaines choses sans détour. La Russie, en tant que civilisation indépendante et distincte, n’a jamais considéré et ne se considère pas comme un ennemi de l’Occident. L’américanophobie, l’anglophobie, la francophobie, la germanophobie sont des formes de racisme au même titre que la russophobie et l’antisémitisme – de même que toutes les manifestations de xénophobie.

    Il faut simplement bien comprendre qu’il y a, comme je l’ai déjà dit, deux Occidents, au moins deux, ou peut-être plus, mais au moins deux : l’Occident des valeurs traditionnelles, tout d’abord chrétiennes, de la liberté, du patriotisme, de la richesse culturelle, et maintenant aussi des valeurs islamiques, parce qu’une partie importante de la population de nombreux pays occidentaux professe l’islam. Cet Occident est proche de nous dans un certain sens, à bien des égards nous avons des racines communes, voire ancestrales. Mais il existe un autre Occident – agressif, cosmopolite, néocolonial, agissant comme un outil pour les élites néolibérales. Bien sûr, la Russie ne supportera jamais les diktats de cet Occident.

    En 2000, après mon élection à la présidence, ce à quoi j’ai été confronté, je m’en souviendrai toujours – souvenez-vous du prix que nous avons payé pour détruire le nid de terroristes dans le Caucase du Nord, que l’Occident soutenait presque ouvertement à l’époque. Tous les adultes ici, la plupart d’entre vous présents dans cette salle comprennent ce dont je parle. Nous savons que c’est exactement ce qui s’est passé dans la pratique : soutien financier, politique et informationnel. Nous l’avons tous vécu.

    En outre, [l’Occident] a non seulement soutenu activement les terroristes sur le territoire russe, mais a aussi, à bien des égards, entretenu cette menace. Nous le savons. Néanmoins, une fois que la situation s’est stabilisée et que les principales bandes terroristes ont été vaincues, notamment grâce au courage du peuple tchétchène, nous avons décidé de ne pas revenir en arrière, de ne pas jouer les offensés, d’aller de l’avant, de nouer des relations même avec ceux qui travaillaient réellement contre nous, d’établir et de développer des relations avec tous ceux qui le souhaitaient, sur la base d’un bénéfice mutuel et du respect de l’autre.

    Ainsi, l’économie et le commerce mondiaux doivent devenir plus justes et plus ouverts. La Russie considère la formation de nouvelles plates-formes financières internationales comme inévitable, y compris pour les paiements internationaux. Ces plateformes devraient se situer en dehors des juridictions nationales, être sécurisées, dépolitisées, automatisées et ne dépendre d’aucun centre de contrôle unique. Est-ce possible ou non ? Bien sûr que c’est possible. Cela demandera beaucoup d’efforts, les efforts combinés de nombreux pays, mais c’est possible.

    Le passage aux monnaies nationales va activement gagner du terrain – inévitablement. Cela dépend, bien sûr, de l’état des émetteurs de ces monnaies, de l’état de leurs économies, mais elles vont se renforcer, et ces transactions vont certainement devenir progressivement dominantes. C’est la logique de la politique économique et financière souveraine dans un monde multipolaire.

    Comment cela se passe-t-il aujourd’hui ? Si l’Occident vend des médicaments ou des semences de cultures vivrières à d’autres pays, il ordonne de tuer les produits pharmaceutiques et les élevages nationaux, en fait, dans la pratique, tout se résume à cela ; s’il fournit des machines et des équipements, il détruit l’industrie mécanique locale. Lorsque j’étais Premier ministre, je l’ai compris : dès que vous ouvrez le marché pour un certain groupe de produits, c’est fini, le producteur local « coule », et il est presque impossible de relever la tête. C’est ainsi que se construisent les relations. C’est ainsi que les marchés et les ressources sont accaparés, que les pays sont privés de leur potentiel technologique et scientifique. Ce n’est pas un progrès, mais un asservissement, la réduction des économies à un niveau primitif.

    Permettez-moi de le souligner une fois de plus : la souveraineté, le développement autonome ne signifient en aucun cas l’isolement, l’autarcie, mais au contraire, cela implique une coopération active et mutuellement bénéfique sur des principes justes et équitables.

    Dans ce contexte, la Russie estime qu’il est important de lancer activement des mécanismes de création de grands espaces fondés sur l’interaction de pays voisins dont l’économie, le système social, la base de ressources et les infrastructures se complètent. Ces vastes espaces, par essence, constituent la base d’un ordre mondial multipolaire – une base économique. De leur dialogue naît la véritable unité de l’humanité, qui est beaucoup plus complexe, diverse et multidimensionnelle que dans les idées simplistes de certains idéologues occidentaux.

    À cet égard, nous devrions peut-être aussi réfléchir à la manière dont la structure des Nations unies, y compris son Conseil de sécurité, pourrait refléter davantage la diversité des régions du monde. Après tout, le monde de demain dépendra beaucoup plus de l’Asie, de l’Afrique et de l’Amérique latine qu’on ne le croit aujourd’hui, et une telle augmentation de leur influence est sans aucun doute positive.

    Les activités réussies de l’Union économique eurasienne, la croissance rapide de l’autorité et de l’influence de l’Organisation de Coopération de Shanghai, les initiatives à grande échelle dans le cadre de l’initiative « Une ceinture, une route », les plans de coopération multilatérale pour la mise en œuvre du corridor de transport Nord-Sud et de nombreux autres projets dans cette partie du monde, j’en suis sûr, marquent le début d’une nouvelle ère, d’une nouvelle étape dans le développement de l’Eurasie. Les projets d’intégration ne se contredisent pas, mais se complètent, bien sûr, s’ils sont réalisés par les pays voisins dans leur propre intérêt, plutôt que d’être introduits par des forces extérieures pour diviser l’espace eurasien et le transformer en une zone de confrontation entre blocs.

    Une partie intégrante de la Grande Eurasie pourrait être son extrémité occidentale, l’Europe. Cependant, nombre de ses dirigeants sont entravés par la conviction que les Européens sont meilleurs que les autres, qu’ils ne doivent pas participer à des entreprises sur un pied d’égalité avec les autres. Ils ne remarquent même pas qu’ils sont eux-mêmes devenus périphériques et qu’ils sont essentiellement devenus des vassaux, souvent sans droit de vote.

    La période historique de domination sans partage de l’Occident sur les affaires mondiales touche à sa fin, le monde unipolaire appartient au passé. Nous nous trouvons à un tournant historique. La décennie qui s’ouvre devant nous est peut-être la plus dangereuse, la plus imprévisible et la plus importante depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. L’Occident est incapable de diriger seul l’humanité, mais il tente désespérément de le faire, et la plupart des nations du monde ne sont plus disposées à le supporter. C’est la contradiction majeure de la nouvelle ère. La situation est quelque peu révolutionnaire : les classes supérieures ne peuvent plus et les classes inférieures ne veulent plus vivre ainsi, selon ces termes.

    Un changement de cap est un processus douloureux mais naturel et inévitable. Le futur ordre mondial prend forme sous nos yeux. Et dans cet ordre mondial, nous devons écouter tout le monde, tenir compte de tous les points de vue, de toutes les nations, de toutes les sociétés, de toutes les cultures, de tous les systèmes de visions du monde, d’idées et de croyances religieuses, sans imposer une seule vérité à quiconque, et seulement sur cette base, en comprenant notre responsabilité vis-à-vis du destin – le destin des peuples, de la planète – construire une symphonie de la civilisation humaine.

    Retrouvez l’intégralité du discours sur Stratégika

    Houssen Moshinaly

    Rédacteur en chef d'Actualité Houssenia Writing. Rédacteur web depuis 2009.

    Blogueur et essayiste, j'ai écrit 9 livres sur différents sujets comme la corruption en science, les singularités technologiques ou encore des fictions. Je propose aujourd'hui des analyses politiques et géopolitiques sur le nouveau monde qui arrive. J'ai une formation de rédaction web et une longue carrière de prolétaire.

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