La disparition du Québec

Il est difficile d’imaginer une guerre similaire à celle des Québécois pour éviter d’être submergés par les anglo-saxons. La Revanche des Berceaux est une réussite unique qui a permis de passer de 15 à 40 % de la population francophone au Québec à l’aube des années 1960. Le Québec avait prouvé que la démographie, par sa chute ou sa montée, n’est pas une fatalité et qu’on pouvait la modeler selon les besoins du pays.

L’Eglise catholique a été la principale inspiratrice de cette politique de natalité effervescente qui a permis au Québec de ne pas disparaitre au 20e siècle. 60 ans plus tard, on peut dire que les berceaux sont désespérément vides et les cheveux désespérément bleus. Le Québec avait un fort sentiment patriotique, nationaliste et indépendantiste. Aujourd’hui, il a été remplacé par le wokisme le plus absolu et le plus abject.

Au fil des décennies, la classe politique québécoise s’est totalement asservie aux intérêts anglo-saxons. La défense de la langue française n’est plus qu’un dogme où on va tout traduire jusqu’à la débilité, mais la francophonie et la francophilie ont disparus. Cette défense de la langue française est devenu un cliché BCBG comme ces anglo-saxons qui baragouinent en français quand ils visitent la France. Il est évident que des crapules comme Trudeau sont responsables de cette perte identitaire et nationaliste. Mais la responsabilité vient de toute la classe politique québécoise, car on a un spectre allant du fédéralisme le plus idiot jusqu’au parti 51 qui veut devenir le 51e Etat américain.

Le Wokisme va infecter la société québécoise comme il a infecté l’Europe. Les suspects sont les mêmes puisqu’il va s’infiltrer par la gauche dans les deux régions. Le Wokisme suscite des moqueries et des quolibets, mais ce n’est pas parce qu’un cheval est en bois qu’il n’est pas dangereux. La dangerosité du wokisme est que par petits bouts, il fait disparaitre les combats sociaux et nationalistes en combats sociétaux. Il est beaucoup plus important de débattre pendant des heures sur ce qu’on a entre les jambes ou palabrer si le chou blanc est raciste plutôt que de porter ses couilles pour amener l’indépendance du Québec.

Avec un taux de natalité de 1,4 enfant par femme, le Québec comme le Canada sont en chute libre sur le plan démographique. 41 % de la population a plus de 50 ans et on a la même tendance au Canada. Mais évidemment, les flux migratoires sont massifs et la population québécoise va être remplacé par des entités qui parlent à peine le français et qui s’en foutent royalement de l’histoire du Québec. Une immigration principalement africaine, qui est surtout là pour des motifs économiques, mais aussi parce que les réseaux migratoires envoient le maximum de personnes vers le Québec.

Le Wokisme au Québec atteint des sommets tellement délirants que la gauche française envoie maintenant ses propres débiles se former au royaume de la poutine. C’est vous dire la gravité de la situation, car si Sandrine Rousseau s’inspire du Québec, c’est qu’ils sont vraiment mal barrés. Et il n’y a aucun nuage blanc à l’horizon pour renverser la courbe démographique ou des velléités indépendantistes.

On pourrait arguer que c’est une petite province entourée par une gigantesque armée ennemie. Un voisinage hostile n’est pas une excuse, demandez donc aux poilus. Une des raisons de la victoire du wokisme est la défaite de la religion. L’église catholique a été éviscérée et ses entrailles étalées sur la place publique par les québécois. Car on peut prendre l’exemple du Mexique qui a le même voisinage hostile, mais la force de l’église catholique est omniprésente et le wokisme n’a pas pu semer ses graines empoisonnées. En même temps, un combat entre un cheveu bleu et un chef de cartel mexicain ne serait pas de sanité publique pour le premier…

Bientôt, le Québec ne sera plus que de l’histoire ancienne et c’est quand même du gâchis.

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