L’Ethiopie, futur membre des BRICS ?
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Avec une croissance économique soutenue et une population jeune, l’Ethiopie ambitionne de faire partie des BRICS, le club des pays en développement. Quels sont les enjeux et les obstacles de cette démarche ?
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L’Ethiopie a déposé une demande officielle pour adhérer au groupe des BRICS et espère une décision positive sur sa candidature à rejoindre les États membres des BRICS, a déclaré le porte-parole du ministère éthiopien des Affaires étrangères, Meles Alem, affirmant que “Nous espérons que les BRICS nous donneront une réponse positive à la demande que nous avons faite”.
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D’autres demandes récentes pour adhérer aux BRICS ont été déposées par l’Algérie, l’Argentine, le Bangladesh, l’Indonésie, l’Iran, l’Arabie saoudite, la Turquie et les Émirats arabes unis, tandis que l’Égypte a récemment rejoint le groupe. Les BRICS réunissent déjà le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.
L’Ethiopie est membre de l’accord de libre-échange AfCFTA, qui unit l’Afrique (à l’exception du voisin érythréen) en supprimant 96 % des tarifs douaniers internes. Cela signifie que les biens peuvent être approvisionnés sur une base panafricaine, consolidés puis utilisés pour la production, la revente sur le marché africain ou l’exportation. L’Ethiopie a l’une des économies les plus dynamiques du monde et est le deuxième pays le plus peuplé d’Afrique.
De nombreuses propriétés appartenant au gouvernement pendant le régime précédent ont été privatisées ou sont en cours de privatisation et la libéralisation de son secteur financier est prévue dans un avenir proche. Toutefois, certains secteurs tels que les télécommunications, les services financiers et d’assurance, les services de transport aérien et terrestre et le commerce de détail sont considérés comme stratégiques et devraient rester sous contrôle étatique pour le moment, bien que cela puisse changer en fonction du succès des libéralisations prévues.
Près de 50 % de la population éthiopienne a moins de 18 ans. Même si le taux de scolarisation au niveau primaire et tertiaire a augmenté de manière significative, la création d’emplois n’a pas suivi le rythme de la production des instituts éducatifs. Le pays doit créer un nombre important d’emplois chaque année pour suivre la croissance démographique. Il y a un mouvement croissant de transfert des emplois manufacturiers des pays asiatiques et du Moyen-Orient vers la production éthiopienne en raison du faible coût de la main-d’œuvre.
Le sommet annuel des BRICS 2023 est prévu du 22 au 24 août à Johannesburg. Le porte-parole du président sud-africain Vincent Magwenya a déclaré lors d’un point de presse que le président sud-africain Cyril Ramaphosa achèverait les consultations avec les dirigeants des BRICS sur les détails de l’organisation de l’événement.
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