BlackRock, Vanguard, State Street : Impossible de gagner contre ces mastodontes


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  • Dans la lutte contre les systèmes oligarchiques, on se retrouve face à de véritables mammouths qui sont invincibles. On les appelle BlackRock, Vanguard ou State Street et désolé de plomber l’ambiance, mais ils sont impossibles à combattre.


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    Dans la lutte contre les systèmes oligarchiques, on se retrouve face à de véritables mammouths qui sont invincibles. On les appelle BlackRock, Vanguard ou State Street et désolé de plomber l'ambiance, mais ils sont impossibles à combattre.

    Dans la lutte contre le système oligarchique, vous avez différents niveaux à atteindre. La toute première bataille est l’éveil politique. Quand on se rend compte, par notre quotidien, qu’on nous escroque, arnaque, baise, depuis des décennies. La défense se met en place et on se met à s’exprimer par nous-même et on commence à suivre des médias qui critiquent la presse dominante. Ces médias alternatifs sont de plus en plus populaires et aux Etats-Unis, on peut même dire qu’ils ont gagné la bataille.

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    Ensuite, vous arrivez au second niveau, la conquête partielle ou entière du pouvoir. Vous gagnez des municipales, des législatives et enfin les présidentielles. Vous devenez un Trump, un Boris Johnson, un Poutine ou un Xi Jinping. La situation en Russie et en Chine est légèrement différente, mais si vous êtes un président anti-système en Occident, alors vous serez toujours un employé de BlackRock, Vanguard ou State Street.

    BlackRock possède des actifs d’une valeur de 9 000 milliards de dollars, Vanguard en possède d’une valeur de 8 000 milliards de dollars et State Street pulvérise tous les records avec des actifs valant 36 000 milliards de dollars. Le PIB de la Chine est de 17 000 milliards de dollars, celui des Etats-Unis est de 23 000 milliards de dollars. Donc combinés, cela nous fait 40 000 milliards de dollars, les trois mastodontes combinés valent 53 000 milliards de dollars. C’est à dire que ces 3 trois entreprises, quasiment méconnues du public, sont plus puissantes que les deux pays les plus puissants sur terre.

    On va me dire que ce n’est que de l’argent et que dans les cycles historiques, les grandes fortunes peuvent disparaitre en un clin d’oeil. Mais c’est pour ça que BlackRock et consorts sont dangereux, car ce n’est pas une valeur purement monétaire, c’est des actifs. C’est des entreprises, des biens immobiliers, des terres, de l’or, du pétrole, du nucléaire, de la technologie. Si vous prenez les 500 entreprises les plus puissantes des Etats-Unis, BlackRock et les deux autres sont des actionnaires importants ou majoritaires dans 88 % d’entre elles.

    C’est à dire que vous avez déjà de véritables géants parmi le top 500 des entreprises américaines, eh bien, BlackRock et les autres en contrôlent l’écrasante majorité. Mais vous pourrez me dire qu’on a découpé ces gros comme les Etats-Unis l’ont fait dans le passé. C’est possible, mais personne ne va le faire, car vous avez une dépendance totale de toute l’économie occidentale par rapport à ces firmes d’investissement.

    La loi monopolistique de l’anti-trust peut se déclencher si une entreprise contrôle 50 % et plus des parts de marché d’un secteur. Aux Etats-Unis, Apple contrôle 57 % des parts de marché des téléphones, Google contrôle 80 à 90 % des parts de marché des moteurs de recherche, mais aussi des navigateurs, 70 % des systèmes d’exploitation dans le monde appartiennent à Microsoft, 74 % des parts de marché du covoiturage sont fait par les chauffeurs d’Uber et vous pouvez continuer la liste avec AirBnb, MacDonalds, KFC, etc.

    La majorité écrasante des entreprises américaines sont déjà monopolistiques à outrance et elles ne sont pas inquiétés et elles ne le seront jamais, car les Etats-Unis ne sont plus capables de le faire, encore moins les pays européens. C’est comme une gangrène qui s’est installé dans un corps et donc, oui, techniquement et juridiquement, c’est possible de les découper, mais il faudra aussi s’amputer d’une grande partie de notre économie. Et ils ne se laisseront pas faire, ils détruiront les emplois, délocaliseront comme auparavant et le chantage de l’argent facilite toujours la capitulation des pays.

    Comme je l’ai mentionné, c’est surtout valable pour l’Occident. La Chine et la Russie pourraient s’en sortir, mais les ramifications de BlackRock, Vanguard et State Street sont mondiales dans quasiment dans tous les domaines. Jack Ma, PDG du groupe Alibaba, a tenté de jouer la carte des grosses corporations contre l’Etat chinois et ce dernier l’a envoyé faire un régime minceur dont les effets drastiques font que Jack Ma arrive à peine à bredouiller en public. Il ne faut pas oublier que la Chine est une république marxiste/léniniste et qu’ils ont de quoi se défendre contre l’appétence infinie de ces ogres financiers.

    Quand BlackRock met la main sur toute l’Ukraine, avec une reconstruction du pays évaluée à 400 milliards de dollars, alors cela ne devrait étonner personne, car il possède déjà le pays le plus puissant du monde. Ce niveau du triple bosse qui attend les peuples, qui tenteront de se rebeller, donne le tournis par leur puissance et leur férocité.

    Comment peut-on se mesurer à des monstres pareils ?

     

     

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    Houssen Moshinaly

    Rédacteur en chef d'Actualité Houssenia Writing. Rédacteur web depuis 2009.

    Blogueur et essayiste, j'ai écrit 9 livres sur différents sujets comme la corruption en science, les singularités technologiques ou encore des fictions. Je propose aujourd'hui des analyses politiques et géopolitiques sur le nouveau monde qui arrive. J'ai une formation de rédaction web et une longue carrière de prolétaire.

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