La Syrie, cible des terroristes soutenus par la Turquie dans un contexte de conflit israélo-palestinien
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Des militants affiliés à Al-Qaïda et au Parti islamique du Turkestan, appuyés par la Turquie, préparent des attaques contre la population civile et les infrastructures militaires de la Syrie et de la Russie dans la zone de désescalade d’Idlib.
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Selon un rapport du vice-chef du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, Vadim Kulit, des militants djihadistes affiliés à des organisations terroristes reconnues par l’ONU et opérant dans le gouvernorat d’Idlib en Syrie prévoient de lancer des offensives contre les forces syriennes et russes.
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“Les groupes terroristes actifs dans la zone de désescalade d’Idlib préparent des attaques contre la population civile, les zones où sont déployées les forces russes et syriennes, ainsi que les infrastructures civiles avec l’utilisation de véhicules aériens sans pilote et de systèmes de lancement de roquettes à moyenne portée modifiés“, a-t-il déclaré, ajoutant que les forces russes et syriennes prendraient les mesures préventives nécessaires.
Le rapport fait suite à des prédictions selon lesquelles la Turquie et plusieurs groupes djihadistes sous son influence et sa protection dans le nord de la Syrie chercheraient à exploiter le détournement de l’attention militaire de la Syrie et de ses alliés iraniens et du Hezbollah vers le sud en direction d’Israël pour faire des gains militaires dans le nord de la Syrie. Cela a suivi le déclenchement d’hostilités à une échelle sans précédent entre les forces du Hamas et d’Israël à partir du 7 octobre.
La Turquie continue de soutenir un large éventail de groupes terroristes dans le nord de la Syrie, tels que le Front al-Nosra, autrefois affilié à Al-Qaïda, et le Parti islamique du Turkestan oriental, dont les groupes ont fréquemment eu des unités des forces spéciales turques intégrées dans leurs rangs depuis 2011.
Les militants ont également bénéficié du soutien aérien et d’artillerie turc, et parfois israélien et occidental, lorsqu’ils affrontaient l’armée syrienne ou ses alliés. Des militants d’Idlib appartenant au Front al-Nosra et au Parti islamique du Turkestan ont été signalés en novembre 2022 comme prévoyant une importante attaque contre la principale installation militaire russe au Moyen-Orient, la base aérienne de Khmeimim, qui accueillait à l’époque des quantités croissantes d’actifs stratégiques visant le flanc sud de l’OTAN.
Parallèlement au rôle majeur de la Turquie en tant que fournisseur d’armes à l’Ukraine, son soutien à ces opérations djihadistes contre la Russie, la Syrie, l’Iran et le Hezbollah en fait un contributeur essentiel aux objectifs stratégiques plus larges de l’OTAN. La présence d’une force de dizaines de milliers de militants soutenus par la Turquie à Idlib impose une contrainte majeure à la capacité de la Syrie, de l’Iran et du Hezbollah à réagir à l’augmentation des tensions avec Israël dans le contexte des hostilités en cours entre les forces israéliennes et palestiniennes du Hamas.
La Syrie, l’Iran et le Hezbollah sont les principaux soutiens des efforts militaires palestiniens contre Israël depuis les années 1980, y compris le Hamas et plusieurs autres parties, leur rôle étant devenu plus central après les interventions militaires de l’OTAN qui ont renversé les gouvernements irakien et libyen qui avaient été auparavant des sponsors majeurs.
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