Bitcoin, bœuf ou lait : les nouvelles monnaies du plan de Milei


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  • Le nouveau ministre de l’Économie propose un plan de choc pour relancer l’économie argentine, qui inclut la possibilité de payer les salaires et les contrats en différentes monnaies, y compris les cryptomonnaies, ou en biens comme la viande ou le lait.


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    Le gouvernement argentin a présenté un plan de plus de 300 mesures pour sortir le pays de la crise économique et sociale. Parmi les propositions les plus originales, figure la possibilité de payer les salaires et les contrats en différentes monnaies, y compris les cryptomonnaies, ou en biens comme la viande ou le lait.

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    Le plan, baptisé «plan de stabilisation de choc», a été élaboré par le ministre de l’Économie, Javier Milei, un économiste libéral et controversé, qui a pris ses fonctions après la victoire de la coalition «Libertad Avanza» aux élections législatives de novembre. L’objectif principal du plan est de réduire le déficit fiscal, qui atteint près de 10% du PIB, en réduisant les dépenses publiques, en supprimant les subventions, en privatisant les entreprises d’État et en réformant le système fiscal.

    Mais le plan prévoit aussi une série de mesures visant à stimuler le secteur privé, à favoriser la compétitivité, à attirer les investissements et à renforcer la confiance des agents économiques. L’une des mesures les plus innovantes est la flexibilisation des contrats en Argentine. Selon le plan, les parties pourront convenir et payer les contrats en différentes monnaies, qu’elles aient cours légal ou non dans le pays, y compris les cryptomonnaies, ou en biens comme des kilos de bœuf ou des litres de lait.

    La ministre des Affaires étrangères, Diana Mondino, a confirmé cette mesure sur le réseau social «X», en indiquant que l’Argentine permettra de conclure des contrats en Bitcoin et autres cryptomonnaies. Elle a également signalé la possibilité de payer les salaires en différentes monnaies, qu’elles soient légales ou non dans le pays, ouvrant la porte à recevoir des revenus en dollars, en euros ou en yuans chinois.

    Cette mesure vise à donner plus de liberté aux agents économiques, à réduire l’inflation, qui dépasse les 50% par an, et à éviter la fuite des capitaux, qui a conduit à une forte dévaluation du peso argentin. La référence de Mondino aux paiements en nature rappelle l’épisode du «troc», une pratique courante en Argentine il y a 22 ans, pendant la crise de 2001, après le «corralito» et la démission du président Fernando de la Rúa.

    À cette époque, le troc est devenu une stratégie de survie emblématique, permettant d’échanger des biens et des services sans utiliser d’argent, à un moment où la pénurie de ressources et d’emploi a considérablement réduit la circulation monétaire. Ce phénomène a resurgi pendant la pandémie, amenant la population argentine à s’organiser à nouveau pour l’échange d’articles de première nécessité, de vêtements, de dispositifs électroniques et d’autres produits.

    Source : Contrainformacion.es

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    Houssen Moshinaly

    Rédacteur en chef d'Actualité Houssenia Writing. Rédacteur web depuis 2009. Blogueur et essayiste, j'ai écrit 9 livres sur différents sujets comme la corruption en science, les singularités technologiques ou encore des fictions. Je propose aujourd'hui des analyses politiques et géopolitiques sur le nouveau monde qui arrive. J'ai une formation de rédaction web et une longue carrière de prolétaire. Pour me contacter personnellement : Whatsapp : +261341854716 Telegram : http://telegram.me/HoussenMoshine Mon compte Facebook Mon compte Twitter

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