Ne jouez pas à Dieu ! Le pape François prend position contre la « théorie du genre »


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  • Il est temps pour les éducateurs américains de tenir compte à la fois des conseils du pape et des études scientifiques et de revenir sur leur position sur la théorie du genre.


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    Par Robert Bridge sur Strategic Culture Foundation

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    Défenseur de longue date des droits LGBTQ+, l’évêque de Rome dénonce les tentatives de négation des différences sexuelles entre hommes et femmes.

    Tout comme un homme politique chevronné, le pape François, apparemment inquiet à l’idée de déranger ses 1,3 milliards de fidèles, semble rester assis sur la clôture lorsqu’il s’agit de questions liées à la communauté LGBTQ+.

    En juillet 2013, son fameux “Qui suis-je pour juger ?” Cette déclaration a été gracieusement accueillie par la communauté des modes de vie alternatifs, devenant ainsi les remarques les plus révélatrices du Vatican sur les personnes LGBTQ. À d’autres moments, et contrairement à ses prédécesseurs, François a souligné la nécessité d’accepter, d’accueillir et d’accompagner les personnes LGBTQ, y compris les enfants LGBTQ, et a dénoncé les lois criminalisant l’homosexualité.

    Et au grand dam de nombreux membres de l’Église catholique, il a également soutenu les unions civiles entre personnes de même sexe comme protection juridique pour les couples de même sexe. Aujourd’hui, les remarques franches de Francis sur la chirurgie d’affirmation du genre ont provoqué un débat houleux aux États-Unis, où les libéraux sont de fervents partisans des modes de vie alternatifs.

    “En ce qui concerne la théorie du genre, dont la cohérence scientifique fait l’objet de nombreux débats parmi les experts, l’Église rappelle que la vie humaine dans toutes ses dimensions, tant physiques que spirituelles, est un don de Dieu”, indique le document du Vatican, intitulé Dignitas Infinita. « Ce don doit être accepté avec gratitude et mis au service du bien. Désirer une autodétermination personnelle, comme le prescrit la théorie du genre, outre cette vérité fondamentale selon laquelle la vie humaine est un don, revient à faire une concession à la tentation séculaire de se faire Dieu, entrant en compétition avec le vrai Dieu d’amour qui nous est révélé dans l’Évangile.

    La Maison Blanche a été confrontée à des questions difficiles concernant la déclaration du pape François condamnant la théorie du genre, affirmant finalement le soutien du président Biden à la communauté transgenre.

    « [L]e président continuera à défendre les droits, la sécurité et la dignité de la communauté LGBTQ+, y compris les personnes transgenres ici aux États-Unis », a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche, Jean-Pierre, en réponse à un journaliste qui demandait des commentaires sur le document.

    La déclaration du pape est critique pour plusieurs raisons. Dans le cadre de la Cancel Culture, la théorie du genre tente de nier la différence la plus profonde qui existe entre les êtres humains : la différence sexuelle. Cette différence fondamentale est non seulement la plus grande différence imaginable qui sépare et unit les hommes et les femmes, mais elle est aussi la plus sacrée et la plus puissante d’entre elles. Dans la relation homme-femme, cette différence réalise la plus remarquable des réciprocités. Elle devient ainsi la source de ce miracle qui ne cesse de nous étonner : l’arrivée de nouveaux êtres humains dans le monde.

    Les remarques du pape François interviennent à un moment où le nombre de mineurs souffrant de dysphorie de genre a explosé. Entre 2009 et 2019, le nombre d’enfants orientés vers un traitement de transition au Royaume-Uni a bondi de 1 000 % parmi les hommes biologiques et de 4 400 % parmi les femmes biologiques.

    Dans le même temps, le nombre de jeunes s’identifiant comme transgenres aux États-Unis a presque doublé depuis 2017, selon un nouveau rapport des Centers for Disease Control & Prevention. Mais des données récemment publiées démontrent que cette pression pour que les enfants changent de sexe, qui commence dès la maternelle, est l’un des problèmes les plus urgents de l’ère moderne. La raison? La majorité des enfants perdent leurs croyances avec le temps.

    Une étude historique menée sur 15 ans, qui coïncide parfaitement avec les remarques de Francis, conclut qu’être trans n’est généralement qu’une phase passagère pour les enfants. Des chercheurs de l’Université de Groningue aux Pays-Bas ont suivi plus de 2 700 enfants âgés de 11 ans jusqu’à la mi-vingtaine, les interrogeant tous les trois ans sur leurs sentiments concernant leur sexe.

    Au début de l’étude, publiée dans la revue Archives of Sexual Behaviour, environ un enfant sur dix (11 %) exprimait un « insatisfaction de genre » à des degrés divers. Cependant, à l’âge de 25 ans, seulement une personne sur 25 (4 %) a déclaré qu’elle était « souvent » ou « parfois » mécontente de son sexe, a rapporté le Daily Mail.

    Les chercheurs ont conclu : Les résultats de la présente étude pourraient aider les adolescents à réaliser qu’il est normal d’avoir des doutes sur son identité et son identité de genre à cette tranche d’âge et que cela est également relativement courant.

    Il est désormais temps pour les éducateurs des États-Unis de tenir compte à la fois des conseils du pape et des études scientifiques et de revenir sur leur position sur la théorie du genre. Laissez les enfants profiter de leur enfance sans questions absurdes concernant leurs « pronoms préférés ». Faire moins équivaudrait à une maltraitance systémique des enfants.

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    Houssen Moshinaly

    Rédacteur en chef d'Actualité Houssenia Writing. Rédacteur web depuis 2009.

    Blogueur et essayiste, j'ai écrit 9 livres sur différents sujets comme la corruption en science, les singularités technologiques ou encore des fictions. Je propose aujourd'hui des analyses politiques et géopolitiques sur le nouveau monde qui arrive. J'ai une formation de rédaction web et une longue carrière de prolétaire.

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