Désolé pour l’Arménie, mais l’Iran et l’Azerbaïdjan signent des accords sur le transport, l’énergie et l’eau
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L’Iran et l’Azerbaïdjan ont tenu une réunion de haut niveau pour discuter du développement du corridor Nord-Sud INSTC entre la Russie et l’Iran, qui relie également la Chine et l’Europe.
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Le ministre iranien des Routes et du Développement urbain, Mehrdad Bazrpash, a rencontré le vice-Premier ministre azerbaïdjanais Shahin Mustafayev, vendredi 6 octobre, pour discuter de la coordination bilatérale et du développement des routes de transport, des programmes d’eau et d’énergie. Ces réunions sont importantes, car elles signifient que l’annexion controversée par l’Azerbaïdjan de la région contestée du Haut-Karabakh à l’Arménie est effectivement terminée et que le réaménagement de la région va désormais avoir lieu. Cela ouvrirait un corridor commercial oriental qui s’étendrait de la Russie à l’Iran.
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Mustafayev et Bazrpash ont discuté des questions actuelles de l’agenda bilatéral concernant les transports et les communications, ainsi que l’utilisation des ressources énergétiques et hydriques entre l’Azerbaïdjan et l’Iran, a indiqué le gouvernement azerbaïdjanais.
Les parties ont donné des instructions à leurs agences pour achever dans les plus brefs délais la construction du terminal de fret d’Astara. Astara se trouve à la frontière iranienne avec l’Azerbaïdjan, mais a été louée à l’Azerbaïdjan pour 25 ans. Il est destiné à être une plaque tournante majeure pour la facilitation du commerce le long de l’INSTC et constitue une plaque tournante clé pour la route car elle accède à l’Iran et relie ses ports du golfe Persique. Le développement nécessite la manutention de 5 millions de tonnes de marchandises par an.
Cela fournira un chemin de fer direct vers le nord et le golfe Persique. Il sera facile de transporter des marchandises par les chemins de fer iraniens depuis le port de Bandar Abbas dans le golfe Persique vers l’Europe du Nord, la Russie et la mer Noire, en passant par l’Azerbaïdjan et dans la direction opposée. Il deviendra un port majeur de la mer Caspienne et comprendra une zone économique spéciale. Il est déjà partiellement opérationnel avec une expédition directe vers le port d’Aktau au Kazakhstan et vers Astrakhan en Russie.
Les deux gouvernements ont également élaboré des plans hydroélectriques, dans un communiqué disant que “les participants à la réunion ont noté l’importance d’accélérer les travaux en vue de l’achèvement des projets de construction des centrales hydroélectriques de Khudaferin, Giz Galasi et Ordubad-Marazad”.
Les parties ont signé plusieurs documents, dont une lettre d’intention sur la construction d’une nouvelle ligne ferroviaire et de ponts ferroviaires pour relier la zone économique de Zangezur Est et la République autonome du Nakhitchevan en Azerbaïdjan, en utilisant le territoire iranien comme corridor de transport pour relier les deux régions.
Cela comprend la construction d’un pont routier à la frontière et d’un passage piétonnier sur la rivière Araz aux points de passage frontaliers azerbaïdjano-iraniens d’Agbend (Azerbaïdjan) et de Kelale (Iran).
La route INSTC relie le nord au sud entre la Russie et l’Iran et l’est à l’ouest entre la Chine et l’Europe. L’Azerbaïdjan est le point focal où les deux se croisent. La connexion iranienne facilite le commerce vers le sud à travers l’Iran jusqu’au golfe Persique et une distribution plus poussée vers le Moyen-Orient, l’Afrique de l’Est et l’Asie du Sud, y compris les ports de la côte ouest de l’Inde.
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