Le HMS Queen Elizabeth à la dérive, symbole du déclin naval Britannique


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  • Le porte-avions HMS Queen Elizabeth, symbole de la puissance navale Britannique, tombe en panne avant même d’avoir servi : une image parfaite du déclin de la Grande-Bretagne.


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    Un porte-avion en mauvais état à coté d'une côte illustrant la panne du porte-avion HMS Queen Elizabeth et du déclin de l'empire britannique

    Les principaux points clés :

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    • Le porte-avions HMS Queen Elizabeth, fleuron de la marine britannique, tombe en panne avant même d’avoir tiré un coup de feu.
    • La Grande-Bretagne se croit capable de déclencher une guerre contre la Russie mais peine à contenir des combattants yéménites.
    • Les délires de « Grande-Bretagne » et de sa puissance militaire sont risibles.
    • La Grande-Bretagne n’est rien d’autre qu’un état voyou dont l’arrogance et les délires sont, comme son suzerain américain, un danger pour la sécurité et la paix mondiales.

    Un navire amiral à la dérive

    Le HMS Queen Elizabeth, navire amiral de la Royal Navy britannique récemment construit, a dû se retirer piteusement d’un important exercice militaire de l’OTAN en raison d’une panne mécanique.

    Le HMS Queen Elizabeth est censé être la vitrine de la puissance de feu militaire de la Grande-Bretagne. Construit pour 5 milliards de dollars, le navire de guerre est flambant neuf. Il est présenté comme un « super porte-avions ». Le bâtiment n’est pas seulement un navire amiral pour la Royal Navy. C’est un navire amiral pour la Grande-Bretagne.

    À la dernière minute, le navire a dû annuler sa participation aux énormes exercices de guerre de l’OTAN actuellement en cours à travers l’Europe. L’une de ses hélices s’est avérée défectueuse. Au lieu de mener le contingent britannique dans la plus grande mobilisation de l’OTAN depuis la guerre froide, le porte-avions est maintenant immobilisé en cale sèche.

    Un tigre édenté

    Le déploiement des forces de l’OTAN dans les manœuvres de guerre actuelles en Europe est une sorte de tigre édenté. Cela dit, cependant, la provocation à l’égard de Moscou reste une escalade dangereuse des hostilités compte tenu du potentiel d’erreur de calcul entre puissances nucléaires.

    Au cours des deux dernières années de conflit en Ukraine, les forces russes ont pu détruire un vaste arsenal d’armes fournies par l’OTAN. Certes, le régime ukrainien a occasionnellement pu infliger des dommages graves à la Russie. Néanmoins, l’arsenal de l’OTAN à la disposition de l’Ukraine n’a pas permis de gain stratégique contre la Russie.

    Un bulldog décrépi

    Pour une défense soi-disant « vitale » de la liberté de navigation et du droit international, on aurait pu penser que la Grande-Bretagne aurait envoyé son porte-avions amiral pour s’associer à son homologue américain USS Dwight Eisenhower en mer Rouge.

    Heureusement que Londres ne l’a pas fait. Avec une hélice cassée, le HMS Queen Elizabeth aurait été une proie facile pour les Yéménites. Plutôt que le Union Jack, les Britanniques auraient fort possiblement hissé le drapeau blanc.

    Les politiciens arrogants et délirants britanniques n’ont pas encore réalisé que la « Grande-Bretagne » n’est rien de plus qu’un empire déchu dont l’apogée remonte à plus d’un siècle. Son économie et sa société sont décrépites et s’effondrent en raison d’un système capitaliste défaillant qui engendre des inégalités et une pauvreté rampantes.

    Il fut un temps lointain où la Grande-Bretagne était une puissance navale redoutable. Maintenant, son porte-avions amiral tombe en panne avant même d’avoir tiré un coup de feu. S’il existe une image parfaite de l’état véritable de la Grande-Bretagne moderne, c’est bien celle-ci.

    Par Finian Cunningham sur Strategic Culture Foundation, Ancien rédacteur et auteur pour de grandes organisations de médias d’information. Il a beaucoup écrit sur les affaires internationales, avec des articles publiés en plusieurs langues.

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    Houssen Moshinaly

    Rédacteur en chef d'Actualité Houssenia Writing. Rédacteur web depuis 2009.

    Blogueur et essayiste, j'ai écrit 9 livres sur différents sujets comme la corruption en science, les singularités technologiques ou encore des fictions. Je propose aujourd'hui des analyses politiques et géopolitiques sur le nouveau monde qui arrive. J'ai une formation de rédaction web et une longue carrière de prolétaire.

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