L’Algérie, puissance militaire arabe, frappe à la porte de l’Organisation de coopération de Shanghai
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L’Algérie est-elle en train de devenir une menace pour l’hégémonie occidentale en Afrique du Nord ? Avec sa candidature à l’Organisation de coopération de Shanghai et son arsenal militaire impressionnant, l’Algérie pourrait bien changer la donne dans la région.
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- L’Algérie a postulé pour devenir partenaire de dialogue de l’Organisation de coopération de Shanghai, une alliance militaire menée par la Chine.
- Les forces armées algériennes sont les plus compétentes d’Afrique et du monde arabe, et sont rivalisées seulement par le Pakistan et l’Iran, tous deux membres de l’OCS.
- L’Algérie reste le seul État arabe pleinement fonctionnel en dehors de la sphère d’influence occidentale.
- L’arsenal militaire algérien comprend des équipements de pointe, tels que des chars T-90SA, des chasseurs Su-30MKA et des systèmes de défense aérienne S-300PMU-2 et S-400.
- L’Algérie est un client prioritaire pour les derniers équipements militaires russes, étant le premier pays à acquérir des intercepteurs MiG-25 et des systèmes de défense aérienne Pantsir-SM.
L’Algérie, reconnue pour sa puissance militaire inégalée dans le monde arabe, a officiellement déposé sa candidature pour devenir partenaire de dialogue de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), une étape préliminaire vers une adhésion complète. Cette alliance militaire, fondée par la Chine et cinq États successeurs de l’Union soviétique en 2001, s’est depuis élargie avec l’adhésion du Pakistan, de l’Inde et de l’Iran, et a renforcé sa coordination militaire entre ses membres depuis la fin des années 2010.
Sommaire
L’Algérie : un acteur militaire majeur
Pendant la Guerre froide, l’Algérie était l’un des cinq pays arabes à s’aligner étroitement sur l’Union soviétique. Après le revirement de l’Égypte vers le bloc occidental dans les années 1970 et les assauts militaires occidentaux contre l’Irak, la Libye et la Syrie, l’Algérie reste le seul État arabe pleinement fonctionnel en dehors de la sphère d’influence occidentale. En réponse à l’attaque de l’OTAN contre la Libye en 2011, l’Algérie a renforcé ses capacités militaires, en particulier dans les domaines de la guerre aérienne et de la défense aérienne.
L’arsenal militaire algérien
Les forces armées algériennes sont largement considérées comme les plus compétentes d’Afrique et du monde arabe, et sont seulement rivalisées par le Pakistan et l’Iran, tous deux membres de l’OCS. Bien que l’Algérie ait diversifié ses approvisionnements militaires en se tournant vers la Chine, elle reste le deuxième plus grand client de la Russie en matière de défense, après l’Inde.
Un char T-90SA algérien
L’ossature de ses unités blindées est composée d’environ 700 chars T-90SA, tandis que sa force aérienne de combat repose sur 72 chasseurs lourds Su-30MKA, préférés au Rafale français dans les années 2000 pour leur suite de capteurs plus puissante, leur endurance supérieure et leurs performances de vol améliorées. Parmi les autres équipements notables figurent un vaste arsenal de missiles sol-air S-300PMU-2 et, apparemment, S-400, des hélicoptères d’attaque Mi-28, des systèmes de missiles balistiques Iskander-M et des systèmes d’artillerie à roquettes thermobariques TOS-1A.
Les exercices militaires algériens et l’intérêt pour les équipements russes
Les forces armées algériennes ont régulièrement mené des exercices militaires majeurs démontrant un haut niveau de préparation au combat, ce qui revêt une importance particulière face aux exercices militaires menés par les États-Unis dans la région, qui semblent simuler des attaques contre l’Algérie.
L’Algérie a toujours été un client prioritaire pour les derniers équipements militaires russes, étant le premier pays à acquérir des intercepteurs MiG-25 de l’Union soviétique et des systèmes de défense aérienne Pantsir-SM avant même leur intégration dans les forces armées russes. Selon certaines informations, l’Algérie serait également le premier client du chasseur de cinquième génération Su-57 de Russie, la hausse des prix des combustibles fossiles en 2022 facilitant une augmentation des investissements dans les acquisitions d’armes.
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