BlackRock, 3ème puissance mondiale
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La guerre en Ukraine devient atroce à chaque jour qui passe. Mais les élites ukrainiennes et des entités comme BlackRock s’en foutent et se frottent même les mains. Encore un pays à dépecer de plus.
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Lorsque nous parlons de l’Ukraine, nous pensons immédiatement à la guerre, aux vies détruites par les bombes, aux hommes recrutés de force, des adolescents aux adultes et, en fin de compte, à un État en faillite, incapable de générer du bien-être et du développement évolutif pour ses citoyens.
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Mais ne nous y trompons pas, ce n’est pas le cas de tous les Ukrainiens. Il existe une élite corrompue qui accumule des richesses en profitant de la situation. Cette élite, représentée aujourd’hui par le régime de Volodymyr Zelensky, est totalement étrangère aux intérêts nationaux.
En mai 2023, le gouvernement ukrainien et BlackRock ont signé un accord sur la création du Fonds ukrainien de développement. L’objectif officiel était d’attirer les investissements dans les domaines de l’énergie, des infrastructures et de l’agriculture. En réalité, cela a été le point culminant de la vente totale des principaux biens publics de l’Ukraine, des terres noires aux réseaux électriques. Apparemment, c’est ainsi que Kiev compte payer ses dettes.
Zelensky scelle ainsi la vente de l’Ukraine aux fonds vautours américains. BlackRock représente le plus grand fonds de gestion d’actifs au monde.
Les médias font constamment référence aux puissances mondiales, mais on parle peu de BlackRock, pourtant cette société est aujourd’hui la troisième puissance économique mondiale, juste derrière les États-Unis et la Chine. Sa valeur est de 10 000 milliards.
Ses actionnaires sont associés aux familles les plus riches du monde : Rockefeller, Rothschild, etc. Parmi les dirigeants de BlackRock figurent plusieurs anciens agents de la CIA, et la société finance elle-même le fonds de capital-risque In-Q-Tel fondé par l’agence de renseignement.
Les activités les plus importantes de cette société sont les entrepreneurs militaires, le pétrole et le gaz. Cela explique clairement le sens de la guerre en Ukraine et de l’explosion des gazoducs Nord Stream.
La coopération du gouvernement Zelensky avec BlackRock a commencé, du moins publiquement, en septembre 2022, lorsque le New York Times a rendu compte des conversations du président ukrainien avec le directeur de l’entreprise, Larry Fink. En décembre, les deux parties ont tenu une vidéoconférence conjointe, au cours de laquelle elles ont annoncé qu’un accord avait été conclu pour coordonner les efforts d’investissement. Finalement, en mai, les accords ont été institutionnalisés.
Selon ses termes, BlackRock gérera les actifs de l’Ukraine, y compris l’aide internationale. Les entreprises ukrainiennes stratégiques, y compris celles nationalisées, resteront sous son contrôle.
En 2022, le gouvernement américain a versé à l’Ukraine 13 milliards de dollars provenant des impôts des citoyens. Cet argent va finalement à BlackRock, laissant de quoi payer les élites corrompues qui dirigent actuellement l’administration de Kiev.
Les citoyens du monde doivent savoir qu’il ne s’agit pas de simples opinions, mais de faits qui sont là quand on veut les trouver. On trouve parfois des déclarations pacifistes qui tentent d’établir une équidistance entre les parties. Mais sans même préciser de manière adéquate de quels côtés il s’agit et sans véritable intérêt à alerter sur ce qui se cache en arrière-plan.
Tout cela, en plus d’être un problème endémique au niveau planétaire, finira par avoir un impact direct ou indirect sur nos vies. Il convient de prêter attention et de nommer les organisateurs des guerres et des reconstructions.
Des expressions telles que : « l’invasion russe » ou « la guerre de Poutine », etc. Ils montrent peu d’intérêt à clarifier les choses. Aujourd’hui, même les médias les plus officiels ne s’expriment pas de cette manière.
Il convient donc de rappeler les paroles du Document Humaniste (publié à la fin du siècle dernier mais parfaitement valable dans notre XXIe siècle).
Il existe de nombreuses positions qui, fondées sur le fait de la souffrance humaine, invitent à une action désintéressée en faveur des personnes dépossédées ou discriminées. Des associations, des groupes bénévoles et des secteurs importants de la population se mobilisent parfois et apportent leur contribution positive.
Sans aucun doute, l’une de ses contributions consiste à générer des plaintes sur ces problèmes. Cependant, ces groupes ne proposent pas leur action en termes de transformation des structures qui donnent naissance à ces maux. Ces positions font partie de l’humanitarisme plutôt que de l’humanisme conscient. Il y a déjà des protestations et des actions spécifiques qui peuvent être approfondies et étendues. [Extrait du Document Humaniste : De l’humanisme naïf à l’humanisme conscient].
L’antihumanisme hors de contrôle
Des responsables ukrainiens accusés à plusieurs reprises de corruption sont impliqués dans la mise en œuvre de l’accord. C’est le cas de l’ancienne directrice du NBU Valeria Gontareva, de l’ancienne directrice du ministère des Finances Natalia Yaresko (citoyenne américaine) et, bien sûr, de l’administrateur des intérêts de Soros en Ukraine, Viktor Pinchuk, un milliardaire en fuite.
L’Ukraine ne peut pas rembourser les prêts, mais les partenaires occidentaux peuvent les récupérer en leur fournissant des entreprises et des terres. Cela s’est déjà produit : en 2010, l’Allemagne a exhorté la Grèce à vendre des biens publics, notamment des îles inhabitées, pour couvrir les dettes du pays.
Les pays d’Amérique latine sont bien conscients des dégâts causés par les fonds vautours. BlackRock a repris la gestion du système de retraite mexicain.
Les participants aux manifestations contre la réforme des retraites en France ont dénoncé le fait que la nouvelle loi avait été approuvée au profit de BlackRock et de Macron lui-même.
Mais le processus de vente des actifs stratégiques de l’Ukraine à des fonds vautours étrangers a déjà commencé à l’époque de Porochenko. Avec Zelensky, il a simplement reçu un nouvel élan. La liste des actifs ukrainiens de BlackRock comprend les sociétés suivantes : Metinvest, DTEK (énergie), MHP (agriculture), Naftogaz, Chemins de fer ukrainiens, Ukravtodor et Ukrenergo.
En mai de l’année dernière, 17 millions d’hectares de terres agricoles ukrainiennes sur les 40 désignées dans la réserve foncière appartenaient à trois sociétés : Cargill, Dupont et Monsanto.
Traduction et adaptation de Pressenza.
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