Entre l’Inde et le Canada, le Khalistan terroriste


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  • La guerre diplomatique actuelle entre l’Inde et le Canada, concernant l’assassinat de Hardeep Singh Nijjar, un leader du Khalistan, organisation terroriste en Inde, montre que le Canada, comme refuge des pires extrémistes, est de plus en plus visible et intenable.


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    La guerre diplomatique actuelle entre l'Inde et le Canada, concernant l'assassinat de Hardeep Singh Nijjar, un leader du Khalistan, organisation terroriste en Inde, montre que le Canada, comme refuge des pires extrémistes, est de plus en plus visible et intenable.

    Il ne fait pas bon d’être canadien ces dernières semaines, mais il fait encore moins bon d’être membre du gouvernement Trudeau. L’affaire de l’assassinat de Hardeep Singh Nijjar, leader d’une organisation considérée comme étant terroriste par l’Inde, n’a fait qu’enflammer l’huile qui bouillonnait depuis des décennies entre les Sikhs extrémistes, trouvant refuge au Canada et dans les pays anglo-saxons.

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    Le Khalistan est une organisation séparatiste dans l’Etat du Punjab. Elle voit le jour lors de Bluestar en 1984, une opération indienne pour conquérir le temple d’Or à Amristar, qui est le lieu le plus sacré des Sikhs. En 1983, des séparatistes Sikhs vont mettre la main sur ce temple et l’Inde, qui veut préserver l’unité nationale par dessus, va lancer un assaut sanglant. A l’époque, c’est Indira Gandhi qui gouverne le pays et elle sera sans concession contre les organisations Sikhs séparatistes. Cela va être un bain de sang avec une centaine de morts et par la suite, les Sikhs vont revendiquer le Khalistan, un état indépendant qui couvre tout le Punjab.

    Toutefois, ces séparatistes Sikhs, selon les autorités indiennes, sont contrôlés par le Pakistan. En général pour l’Inde, dès qu’il y a quelque chose à blamer, c’est la faute du Pakistan. Il faut se remettre dans la position géopolitique de l’Inde à cette époque, pour l’Occident, l’Inde est sous influence soviétique, car l’URSS lui fournit des armes pour faire sa guerre contre le Pakistan. Dans le même temps, nous avons aussi l’arrivée des soviétiques en Afghanistan et les américains financent massivement le Pakistan afin de contrer les soviétiques. Une partie de cet argent sera utilisé par le Pakistan pour créer et armer le Khalistan.

    Le Khalistan n’est pas reconnu par les Sikhs dans leur grande majorité, c’est une énième organisation fantoche créé par le Pakistan avec la bénédiction des occidentaux. En fait après les événements d’Amristar et la mort d’Indira Gandhi, qui sera tué dans une embuscade par ses gardes du corps Sikh, une grande partie du mouvement va déposer les armes. Et les Sikhs seront bien considéré dans la nation indienne et ils seront même intégré dans la politique comme Giani Zail Singh qui sera le président de l’Inde dans les années 1980.

    Mais que faire de tous ces combattants après la reddition des Sikhs séparatistes ? Eh bien ! La plupart ont trouvé refuge dans les pays des Fives Eyes, Amérique, Canada, Nouvelle-Zélande, Australie et Angleterre. Le Canada possède la plus grande communauté de Sikhs juste après l’Inde avec près de 800 000 membres. La plupart vivent en paix et surtout ils veulent qu’on leur foute la paix, mais vous avez une minorité criarde, qu’on estime environ à 2 % qui a des ambitions séparatistes. Les Sikhs vont prospérer au Canada et ils vont financer de nouveaux mouvements du Khalistan en Inde. La plupart sous forme d’attaques terroristes et d’assassinats commandités.

    La situation au Penjab va se calmer progressivement, mais la diaspora Sikh va constamment harceler l’Inde en ramenant le Khalistan sur le tapis à la moindre occasion. Il faut aussi y voir une complicité et un soutien plus que manifeste des Occidentaux, notamment du Canada et ce qui s’est passé en 1985 est la preuve que l’Inde avait raison d’accuser ces organisations de terrorisme.

    A cette époque, un leader Khalistanais, Talwinder Singh Parmar, est sur le radar des services de renseignement indien et canadiens. Il a proféré des menaces d’attentats et de déclencher l’enfer en Inde. Indira Gandhi, avant sa mort, avait demandé son extradition vers l’Inde à plusieurs reprises et le chef du Canada à l’époque, un certain Pierre Trudeau avait toujours refusé. Comme quoi, les fils de pute, ça se transmet de père en fils. Ne pas oublier que la famille Trudeau est la principale architecte pour avoir décapité toute vélléité d’indépendance du Québec.

    Le 23 juin 1985, le vol 182 d’Air India, reliant le Québec et Mumbai va exploser en plein vol à cause d’une valise piégée, faisant plus de 329 morts, principalement des indiens. La longue enquête, souvent sabotée par le gouvernement Trudeau, concluera que Talwinder Singh Parmar était l’un des cerveaux de l’opération. Autant dire que par la suite, les relations entre l’Inde et le Canada deviendront exécrables et elles ne se sont jamais améliorés. De temps en temps, vous avez des accalmies, mais l’Inde a une politique de tolérance zéro envers les terroristes et le fait que même aujourd’hui, les mouvements du Khalistan continuent de prospérer au Canada et en Angleterre, devient intenable pour les autorités indiennes.

    Mais revenons à notre victime du jour, Hardeep Singh Nijjar, qui est loin d’être un mouton docile et gentil. Il arrive au Canada en 1997 en demandant le droit d’asile, mais il avait un faux passeport. Les autorités canadiennes découvrent la supercherie et lui refuse l’asile, 11 jours plus tard, il se mariera avec une canadienne… et rebelote pour demander l’entrée au pays du caribou. Et de nouveau, les autorités canadiennes refusent en soupçonnant un mariage blanc. Mais bizarrerie canadienne, Hardeep Singh Nijjar ne sera pas expulsé, il va rester dans une zone grise de clandestinité et de droit d’asile.

    Justin Trudeau affirme que Hardeep Singh Nijjar possède la citoyenneté canadienne qu’il aurait obtenu en 2015, mais une notice rouge d’Interpol, lancé en 2014, montre clairement qu’il est de nationalité indienne. Entre Interpol qui mentirait et Trudeau qui mentirait, choisissez votre camp !

    La guerre diplomatique actuelle entre l'Inde et le Canada, concernant l'assassinat de Hardeep Singh Nijjar, un leader du Khalistan, organisation terroriste en Inde, montre que le Canada, comme refuge des pires extrémistes, est de plus en plus visible et intenable.

    Et depuis 2016, l’Inde a demandé l’extradition de Hardeep Singh Nijjar à plusieurs reprises et comme à l’époque de son papounet, Justin Trudeau a toujours refusé. Par ailleurs, le comportement de Trudeau envers l’Inde est celui d’un patron à ses domestiques. Ainsi en 2018, il a tenté de faire un tour de séduction en Inde avec toute sa famille qui s’était terminé en désastre. Et pour l’occasion, on retrouve beaucoup de macronerie, c’est à dire que le débile avait revêtu les habits traditionnels indiens comme un colon dans sa plantation. Et déjà, pourquoi emmener toute la smala dans un voyage officiel ? Le Premier ministre Modi l’avait à peine reçu et les relations étaient devenus glaciales.

    La guerre diplomatique actuelle entre l'Inde et le Canada, concernant l'assassinat de Hardeep Singh Nijjar, un leader du Khalistan, organisation terroriste en Inde, montre que le Canada, comme refuge des pires extrémistes, est de plus en plus visible et intenable.

    Le gros problème de Trudeau est que sa coalition au gouvernement est composé de groupuscules Sikhs. Et sans leurs votes, il ne pourrait pas rester en place. Cela explique l’empressement de Trudeau à donner refuge aux pires raclures de la terre que ce soit des terroristes qui font exploser des avions ou des SS qui sont coupables de génocide envers les polonais. On a eu aussi une nouvelle stupidité de Trudeau pendant le dernier sommet du G20 qui s’est tenu en Inde. C’est quand même l’un des sommets les plus importants au monde, en tout cas pour l’Occident et Trudeau n’a rien trouvé de mieux que de se pointer avec son fils de 15 ans.

    On peut juste imaginer la fureur des indiens après qu’un chef d’Etat se pointe avec son petit morveux alors que pour eux, ce sommet est une étape importante de leur histoire et du retour de l’Inde dans la grand scène de la gépolitique mondiale. Et le pire est que pendant ce sommet, Trudeau a plaidé pour Hardeep Singh Nijjard devant des indiens médusés. Il a aussi tenté de ramener ce dossier avec les autres dirigeants du G20, mais Trudeau a été royalement snobé par absolument tout le monde. Je veux dire, même Macron a pris ses distances avec lui, c’est vous dire le niveau de médiocrité qu’il sécrète.

    La guerre diplomatique actuelle entre l'Inde et le Canada, concernant l'assassinat de Hardeep Singh Nijjar, un leader du Khalistan, organisation terroriste en Inde, montre que le Canada, comme refuge des pires extrémistes, est de plus en plus visible et intenable.

    Comme en 2018, son voyage en Inde a tourné au désastre et il est retourné au Canada, la queue entre les jambes. Et quelques jours plus tard, il lance cette affaire de l’assassinat de Hardeep Singh Nijjar. Et au Canada, la situation est catastrophique pour le gouvernement Trudeau. On a une crise du logement qui n’en finit pas, l’inflation continue de monter et pourrait dépasser les 5 %. Le multiculturalisme est un échec absolu et le pays, qui était un paradis de l’immigration, est en train de tourner au cauchemar.

    C’est le seul pays où les migrants le quittent en masse à cause du cout de la vie et du chomage en hausse constante. Et pour cacher un désastre en politique intérieure, rien de mieux qu’une bonne affaire d’assassinat international et pointer un pays exotique comme coupable.

    Cependant, on peut se poser la question si l’Inde a l’habitude des assassinats commandités à l’étranger. Et force est de constater que non, dans toute son histoire, on ne connait pas vraiment de précédents où l’Inde utiliserait ce genre de technique expéditive. Elle utilisera le droit international, les demandes d’extradition, parfois des sanctions contre les pays en question, mais l’assassinat commandité ne fait partie de sa doctrine.

    L’Occident collectif est dans une situation très délicate. D’un coté, elle soutient le Canada, car pour ce collectif, l’Inde n’est qu’une tête de bélier pour contrer la Chine. La souveraineté et les intérêts des indiens, il s’en fout royalement. Et de l’autre coté, si l’Inde se braque définitivement, alors vous perdez le seul allié capable de contenir le dragon.

    Mais à la fin de la journée, cette affaire montre cette obsession de l’Occident de vouloir donner des leçons au monde, à parler de liberté d’expression, de démocratie et de toutes ces merdes alors qu’en 2022, le gouvernement Trudeau a déclenché une répression sanglante contre le convoi de la liberté, mené par les camionneurs. Les campements ont été détruit à coup de bulldozers et leurs comptes bancaires ont été saisis, dans ces conditions, donner des leçons à l’Inde est plus que mal placé.

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    Houssen Moshinaly

    Rédacteur en chef d'Actualité Houssenia Writing. Rédacteur web depuis 2009.

    Blogueur et essayiste, j'ai écrit 9 livres sur différents sujets comme la corruption en science, les singularités technologiques ou encore des fictions. Je propose aujourd'hui des analyses politiques et géopolitiques sur le nouveau monde qui arrive. J'ai une formation de rédaction web et une longue carrière de prolétaire.

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