L’antisémitisme manifeste de la gauche américaine
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En engendrant des créatures post-modernes, la gauche américaine se trouve dans une impasse où elle ne peut pas renier ce qu’elle a si ardemment promu dans le passé et donc, la seule alternative qui reste est le bouc-émissariat avec les juifs.
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C’est une chose que j’avais remarqué quand je lisais les intellectuels organiques de la gauche américaine pendant la campagne électorale de 2020, notamment ceux qui étaient les partisans de Deambulateur Man aka Bernie Sanders. Ce dernier a disparu dans les limbes du parti démocrate en trahissant tout ce qu’il pouvait trahir. Cela montre la haine des américains contre le pseudo-socialisme puisque Sanders était considéré comme le pire des communistes en voulant la gratuité de la cantine.
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Paradoxe frappant de cette société américaine qui ne tient debout que par les tonnes d’aides sociales qu’elle reçoit, un Etat providence monstrueux caché dans les intrications du privé/public pour faire croire que l’Etat est réduit à son strict minimum. Quand Sanders perd l’investiture démocrate par sa propre bêtise et sa propre trahison plutôt qu’à cause de Biden. Oui, Michael Bloomberg, un oligarque putréfié typique de la gérontocratie, qui devient un bal de mort-vivants à l’heure, s’est délecté de diluer le vote pour casser la patte à Sanders.
Mais après cette investiture moisie, les partisans du vieux crouton se sont empressé d’accuser le lobby juif via l’AIPAC et les autres structures qui promeuvent Israel aux Etats-Unis. A l’époque, la gauche américaine, derrière Bernie, le faisait du bout des lèvres et un Noam Chomsky, qui devrait surtout éviter de prendre la parole en public à cause de son radotage constant et gateux, nous pondait des pamphlets incendiaires contre Israel. D’une critique politique justifiée contre l’Etat hébreux, 4 ans plus tard, on se rend compte que c’est devenu de l’antisémitisme à peine caché.
Car 4 ans plus tard, le Covid est passé par là et on a accusé les juifs, notamment hassidiques de n’avoir pas respecté le discours covidisme ambiant. Vous savez, le taux d’infection élevé à New-York, c’est à cause des juifs qui vivent dans des quartiers communautarisés. Et à un an de la présidentielle, la gauche américaine est complètement disloquée, il n’y a rien qui va et il faut trouver quelqu’un pour porter le chapeau.
Le blanc prolo, chrétien et donc, forcément fasciste était une tête de turc de la gauche américaine. Mais bon, quand on voit l’Etat des Appalaches à l’heure actuelle, on ne peut pas vraiment dire qu’ils soient une force politique majeure, limite si on ne les extermine pas à coup de Fentanyl pour éviter d’avoir à s’en occuper. Ce qui se passe actuellement en Israel avec une division politique franche entre Netanyahou et Tel-Aviv, la progressiste en ayant le titre de la ville ayant le plus de LGBT au monde, donne du grain à moudre dans cette recherche de bouc-émissariat. Comme les orthodoxes prennent progressivement le pouvoir, c’est une occasion de remettre une couche sur l’influence juive aux Etats-Unis.
Dans un podcast qui rassemblait quelques grands noms de la gauche américaine (bizarrement, l’épisode a soudainement été supprimé depuis), quelle ne fut pas ma stupéfaction de voir qu’un de ces “intellectuels” s’est mis à déblatérer sur Edouard Adophe Drumont. Un nom sorti des abysses d’un 20e siècle incendiaire qui nous a donné l’affaire Dreyfus, les incartades plus que blamables d’un Maurras et évidemment Drumont qui s’est fait carboniser en public à cause de son livre. Que quasiment 100 ans plus tard, la gauche américaine ressuscite Drumont montre qu’ils sont dans une impasse totale et qu’il faut quelqu’un à blamer.
Car oui dans les commentaires pour justifier l’oeuvre de Drumont, on nous a dit qu’il critiquait les puissances de l’argent et qu’il s’avère que les juifs tenaient les grandes affaires à cette époque. Dans ce cas, pourquoi n’avoir pas titré son livre comme la “France de l’argent” ou la “France oligarchique”. Mais cet antisémitisme, qui a toujours plus ou moins existé dans la gauche américaine tire son origine de la guerre sociétale absolument effroyable mené par Obama et continué par Biden.
Même si Obama était un militariste à en crever, en ayant mené plus de guerres et assassiné plus d’américains que n’importe quel président, sa véritable guerre était de remplacer la lutte des classes par la lutte sociétale. Faire croire aux américains pauvres que la destruction de leur pays ne vient pas d’une oligarchie qui possède plus de puissance financière que la Chine et les Etats-Unis réunis, mais parce qu’ils sont noirs, peaux-rouges, LGBT, femmes et que c’est juste une question de justice raciale. Et le plus terrible est que la victoire d’Obama/Biden a été écrasante.
Rien ne semble fonctionner en Amérique et chacun tente de trouver des solutions à droite et à gauche en utilisant des prismes de lecture qui sont totalement déconnectés, mais il suffirait qu’ils utilisent la lutte des classes pour y voir clair. Et ils refuseront de l’utiliser, car leur haine du communisme est telle que le moindre concept venant du marxisme est à jeter à la poubelle. Et ce qui fait la haute trahison de la gauche américaine envers le bloc populaire est que cette destruction de la lutte des classes, ils l’ont promu de tous leurs voeux. Ils ont constamment martelé le post-modernisme le plus délirant et maintenant que les graines ont donné des arbres dégénérés, complètement déstructurés et donc, incapables de se coaliser contre le système en place, alors ils pleurnichent, disant que c’est la fautes des juifs, des blancs fascistes et des martiens.
Car oui, les lobbys juifs existent en Israel et ce sont des syndicats d’intérêts parfaitement légaux. Mais pourquoi cette gauche américaine ne critiquent pas le lobby noir, musulman, LGBT, écolo et tous les autres communautarismes qu’ils ont appelé de tous leurs voeux et que maintenant, ces communautés utilisent les accusations d’oppression contre ceux qui les ont crié, alors ils sont stupéfait en mode : Comment pouvez-vous retourner contre nous ?
On a vu la même chose en France avec les indigénistes qui ont totalement décapités ceux qui les avaient promus. La question est de savoir combien de temps ça va durer. Même si la gauche montre plusieurs visages, par exemple, un RFK qui est beaucoup plus radical contre l’Establishment, jamais il n’aura l’investiture des démocrates et même si par miracle, il arrive avec l’étendard de l’indépendance, ce ne sont pas les Limousine et les balles perdues qui manquent à Dallas.
Ce qui est effrayant est que les gauchistes se sont tellement enfermé dans leur discours communautariste qu’ils ne peuvent que soutenir Biden, car l’inverse serait de soutenir Trump et ils préfèrent donner le pouvoir au vieux sénile plutôt que de voir le retour de Trump. C’est remarquable de voir comment le communautarisme, qui fait partie de l’ADN de l’Amérique, a été retourné par le système afin que le concept même de coalition et de bloc contre le système ne puisse même pas exister.
Le bouc-émissariat sera l’une des clés pour continuer à donner le change et faire croire qu’on se soucie du peuple. Ce dernier est prompt à réagir au chiffon rouge qu’on lui tend, il suffit de mettre ce chiffon sur les prolos blancs, sur les juifs ou encore les méchants pollueurs, bouffeurs de viande, la beauté du bouc-émissaire est que tout le monde peut le devenir avec suffisamment de propagande.
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